Meryem Bouizgar partage sa réflexion sur l’article : Turning Nairobi’s Public Libraries Into “Palaces for the People”

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Pour l’exercice hebdomadaire de cette semaine, les participants MAHIR ont été invités à exprimer leurs réflexions sur l’article Turning Nairobi’s Public Libraries Into ‘Palaces for the People’.

Voici ce qu’a rédigé, Meryem Bouizgar, 23 ans :

Historiquement, le savoir était réservé à une catégorie restreinte de personnes considérées comme l’élite de la société. Ceux qui détenaient le savoir étaient en mesure de maintenir leur domination sur la société en gardant les autres dans l’ignorance.

L’accès à l’éducation était limité à ceux qui avaient les moyens financiers pour poursuivre des études avancées. Ces personnes étaient souvent issues de familles riches qui détiennent le pouvoir.

Au Kenya, la première bibliothèque a été créée à Nairobi en 1931 quand le pays était sous le protectorat britannique. Cette librairie était réservée uniquement aux blancs.

Un siècle plus tard, l’initiative Book Bunk a vu le jour pour restaurer les bibliothèques publiques les plus emblématiques de Nairobi. Des lieux culturels et historiques qui représentent la mémoire collective et qui sont un symbole de la  production de la connaissance.

« Nous sommes ici pour nous réapproprier notre histoire, pour occuper son architecture et transformer son utilisation » affirme Angela Wachuka, fondatrice de Book Bunk.

Book Bunk compte digitaliser plus de 137,000 livres, en les rendant disponibles en ligne et en facilitant leur accès à un plus grand nombre de personnes.

Ces espaces permettent de promouvoir la diversité culturelle. Les gens de toutes les cultures peuvent se rassembler pour se cultiver et échanger entre eux, chose qui les aide à renforcer les liens entre les communautés et à favoriser l’inclusion sociale.

Rénover les sites historiques, les mettre en valeur et organiser des événements culturels est un signe de reconnaissance. Ceci encourage aussi les touristes à s’intéresser davantage à l’histoire du pays et aura un impact économique positif sur le pays.

Je trouve que c’est un symbole de se réconcilier avec son passé et d’acceptation d’une époque où le peuple n’avait pas de droits. Et afin d’avoir un impact important sur la société, les citoyens ont été fortement impliqués dans ce processus de préservation.

Un enfant qui ouvre ses yeux dans un environnement culturel et artistique aura certainement des chances de réussir sa vie. C’est une occasion de développement personnel et d’apprentissage, à travers la stimulation de l’imagination et de la créativité.

Les différents centres de Connect Institute agissent pour la même mission. ACT School Youssoufia en est un exemple. Le centre est basé dans une ancienne église transformée en un espace culturel. Ce dernier accueille les jeunes pour lire, écrire et assister à des manifestations culturelles. Un modèle qui doit être dupliqué partout au Maroc.

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