RÉDACTION – La Terre Promise de Barack Obama (Texte de Othmane Marrakchi)

Total
0
Shares

Cette semaine, les participants MAHIR ont travaillé sur un exercice de rédaction à propos d’un extrait du chapitre 15 du livre de Barack Obama,A promised land“.

Voici le texte de Othmane Marrakchi, 24 ans – Participant MAHIR :

Je dois dire que j’attendais avec impatience le moment où l’on nous présenterait un texte hebdomadaire en relation avec le 44ème président des Etats Unis d’Amérique, Barack
Obama. Cet homme est une référence dans l’histoire du monde moderne, il incarne des valeurs nobles, ce qui fait qu’il est aimé de beaucoup de gens et je dois dire que je ne suis pas insensible non plus à ce que cet homme a réalisé au cours de sa carrière.

« Une terre promise », est le titre des mémoires de Barack Obama, publiées le 17 novembre 2020. Ces mémoires constituent le premier tome d’une œuvre que Barack Obama a écrit après son mandat de président.

L’extrait dont nous traiterons aujourd’hui est assez déstabilisant, une sorte d’ascenseur émotionnel. Pendant ma lecture du premier paragraphe, j’avais face à moi un texte
optimiste qui véhiculait un message d’espoir. Obama lui-même, qui était au premier plan, a ressenti cela, et l’a vu dans le regard des autres. Mais son recul par rapport aux
choses – et c’est là que l’on voit que c’est quelqu’un de réaliste, qui n’aime pas se mentir à lui-même et aux autres – a fait qu’il est tout de suite revenu à la réalité. Certains
pourraient le décrire comme rabat-joie, mais lui a vécu cela lors de ses débuts associatifs, et même en tant que président. Être constamment confronté à la réalité des choses n’est pas chose aisée, surtout quand on a une bonne conscience. On soulève alors le poids du silence, on essaye de se montrer sous son meilleur jour, car derrière, il y a des gens qui ont de l’espoir et qui comptent sur vous.

Ce sont des choses auxquelles les représentants d’Etat sont constamment confrontés, mais le vivent différemment en raison d’une conscience qui est propre à chacun.

Essayons maintenant de transposer cette théorie à plus petite échelle. Aujourd’hui, j’ai le privilège de faire partie d’une communauté qui mène un combat assez audacieux. À la tête de cette communauté, un homme d’expérience, mais surtout un homme avec une bonne conscience. Cela m’inquiète pour lui, car cela implique qu’il se pose forcément des questions et que quelque part, il soulève lui aussi un poids dont nous n’avons aucune connaissance. On se contente de poursuivre notre cursus d’apprentissage en reposant nos espoirs sur lui.

Barack Obama s’est demandé : est-il utile de décrire le monde tel qu’il devrait être, alors que les efforts déployés pour faire advenir ce monde seront insuffisants ?

Pour nous, communauté de Connect Institute, nous avons conscience que les efforts déployés ne vont pas changer la donne du jour au lendemain, peut-être qu’on ne verra pas
directement le résultat de tous ces efforts déployés, mais cela n’implique pas pour autant que l’on aura échoué. Ce qui est intéressant lorsqu’on est visionnaire et qu’on décide de mener un combat, c’est que lorsqu’on lance la machine, on impacte des gens en cours de route.

On peut avoir l’impression que le train a échoué dans sa mission et n’est pas arrivé à destination, mais pendant le trajet, il a embarqué des personnes, les a fait voyager puis les a déposés ailleurs, avec de nouvelles perspectives, puis a continué son chemin. C’est finalement ça la vraie réussite.

On a absolument besoin de se fixer un objectif de départ, un train ne démarrera pas s’il ne connaît pas au préalable sa destination.

Donc oui, je dis qu’il est utile de décrire le monde tel qu’il devrait être, même si on n’est pas sûr d’y parvenir, et il est de notre devoir de mettre tous les efforts nécessaires pour faire changer les choses. Cela n’a rien de naïf, au contraire, cela demande beaucoup de courage.

Rester les bras croisés et se morfondre sur son sort, ça, c’est la vraie bêtise !

Retrouvez toutes les actualités de Connect Institute

Recevez notre news lettre chaque mardi !

RECOMMANDÉS POUR VOUS

Brûler les livres

Ce vendredi matin, je suis triste et joyeux. Tristement joyeux, disons. Tristement triste surtout. Parce que je n’y peux rien. Tout nous échappe. Y a-t-il des pilotes ? Nous avons…
Lire cet article