Taha Balafrej présente son livre “Héritages” au Salon de Lecture de Laila Binebine au Centre culturel Les Étoiles de Jamâa El Fna à Marrakech.

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Sous un beau ciel bleu, dans la belle terrasse de l’espace Les Étoiles de Jamâa El Fna à Marrakech, s’est tenue, le 28 mai, la présentation du livre Héritages par son auteur Taha Balafrej, dans le cadre d’un salon de lecture dirigépar Mme Laila Binebine. 

En présence d’un public varié composé d’enseignants, d’écrivains, de médecins, d’étudiants, d’élèves et de leurs parents. La rencontre a été l’occasion de discuter des différentes lectures possibles du livre, de multiples sujets qu’il traite en présence de son auteur et à la lumière de ses commentaires.

La présentation a commencé par l’intervention de Mme Laila Binebine. Pour elle, Héritages est un voyage entre une autobiographie, des lectures, le patrimoine culturel marocain et son histoire. En ses mots, elle dit que Héritages est une œuvre qui creuse sa vie à travers un patrimoine culturel marocain, à travers des lectures, des rencontres et des voyages. L’objectif de son auteur est de transmettre à la jeunesse marocaine ce qui lui a été transmis au cours de sa vie.

Ensuite, les interventions et les questions se sont succédées, chacun proposant une lecture différente du livre, interpellant à chaque fois M. Balafrej.

Chaque intervention engageait une discussion sur un sujet spécifique, l’un des plus courants étant l’éducation. Ce point a été longuement discuté, car le public était majoritairement composé de cadres de l’éducation, des enseignants de collège, de lycée et d’université.

Par aielleurs, toutes les interventions ont évoqué la richesse des héritages du Maroc (andalous, amazigh, juif, français, etc.) et ses multiples possibilités, mais avec une tristesse, comme le remarquait l’écrivain français Jean Noël Pancrazi dans sa propre lecture du livre Héritages.

Une tristesse que M. Balafrej assumera, car qui ne peut pas être triste et même frustré de voir que même avec toute la richesse de notre patrimoine, nous n’avons rien. Le problème n’est pas d’avoir des problèmes, mais de les ignorer. C’est cacher la poussière sous le tapis qui rend triste. C’est la fermeture des esprits qui enferme les jeunes dans un chemin sans direction. Mais M. Balafrej dit qu’il ne faut pas s’arrêter à la tristesse, mais qu’il faut agir, œuvrer pour une autre voie. Et c’est le travail qu’il fait lui-même au sein de l’écosystème de Connect Institute pour accompagner les jeunes vers l’autonomie et l’ouverture d’esprit. Ces qualités qui vont les aider à créer un changement, d’abord en eux-mêmes et ensuite sur leur environnement, pour qu’ils ne soient pas exclus du monde.

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