Découvrez la réflexion de Wihad, participante MAHIR, autour de l’article “Au Maroc, les langues de la discorde”

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Pour l’exercice de rédaction de cette semaine, les participants MAHIR ont été invité à étudier l’article du journal Le Monde “Au Maroc, les langues de la discorde” et de rédiger leur réflexion sur le sujet.

Découvrez ce que la participante Wihad Oitache, 24 ans, a rédigé :

Le texte intitulé “Au Maroc, les langues de la discorde” met en lumière un débat persistant concernant la politique linguistique au Maroc. À travers une réflexion approfondie, nous pouvons soutenir l’idée que le plurilinguisme de bonne qualité est la voie à suivre pour assurer le développement de notre pays.

Le titre reflète parfaitement la problématique abordée. Les langues principales au Maroc sont l’arabe, l’amazigh et le français. Chacune est employée selon le cadre social, politique ou culturel. Par exemple, l’arabe est largement utilisé dans les administrations publiques marocaines, tandis que le français est employé dans le domaine bancaire et assurantiel.

La maîtrise des langues, notamment l’arabe, le français et l’anglais, revêt une importance cruciale, tant sur le plan personnel que professionnel. Ces compétences linguistiques sont essentielles à plusieurs niveaux, contribuant ainsi au développement du pays et à l’épanouissement de ses citoyens.

Pour être indépendant et profiter de tous ces droits, il est nécessaire de maîtriser ces langues. Ce plurilinguisme offre aux Marocains un avantage significatif à la fois sur le plan personnel et professionnel. Pour que le Maroc continue à progresser et à prospérer, il est essentiel d’investir dans l’enseignement de ces langues et de promouvoir leur acquisition à tous les niveaux de l’éducation.

Cet apprentissage doit commencer dès leur plus jeune âge. Des recherches ont prouvé que les enfants polyglottes apprennent à organiser leur pensée et à exprimer leurs idées de différentes manières, ce qui rend leur processus de pensée plus flexible et facilite leurs apprentissages. Ainsi, cette expérience amène l’enfant à développer sa mémoire, à améliorer son esprit critique et favorise sa réussite scolaire.

La langue est bien plus qu’un outil de communication, elle est un miroir qui reflète nos pensées et une passerelle vers la compréhension.

La question qui se pose est la suivante : Quand est-ce que le Maroc réussira-t-il à utiliser cet outil à son plein potentiel ? 

Il est temps de résoudre ce problème. Actuellement, au sein de l’écosystème de Connect Institute, des personnes s’engagent activement pour aider les jeunes à développer leur pensée, leurs compétences de lecture et d’écriture. Si ce processus commence à un âge précoce, on peut imaginer un Maroc où la maîtrise des langues contribuera à son épanouissement.

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