Cette semaine, les participants de MAHIR Center ont écouté le deuxième épisode d’une série de podcast diffusée sur France Culture et intitulée ” Comment tu sais ?” -Une histoire de la transmission des savoirs. A travers quelques-uns de leurs écrits, nous découvrons leurs commentaires et leurs réflexions sur cette émission culturelle.
Voici le texte de Kaltoum Naim, 25 ans – Participante à MAHIR Center :
Il s’agit cette fois-ci d’une émission radio appelée « Le cours de l’histoire », animée par Xavier Mauduit, un historien français, animateur de radio et de télévision. Il est aussi l’auteur d’ouvrages sur le Second Empire. Dans cet épisode, il a été accompagné de l’historien Roger Chartier, qui s’intéresse à l’histoire de la culture, notamment l’histoire du livre, la critique des textes et la sociologie de la culture. L’épisode a traité de la transmission des savoirs.
Ce podcast m’a inspiré plusieurs réflexions. En premier lieu, l’importance d’organiser, trier et conserver notre savoir, pour garantir une bonne construction et transmission de ce savoir aux prochaines générations. En effet, toute perte du patrimoine écrit aura un impact lourd sur le progrès des nations. En second lieu, la nécessité de bien gérer les quantités astronomiques de livres produites aujourd’hui. En réalité, le progrès technique a facilité la production et la publication des livres, au point de rendre l’identification de la fiabilité et l’utilité de ces ouvrages difficile. Enfin, pour dépasser l’angoisse de perte du patrimoine culturel, il faut favoriser la construction de bibliothèques qui contiennent les livres les plus précieux, rares et curieux.
Personnellement, et après avoir écouté ce podcast maintes fois, ça m’a fait réfléchir à notre manière de gérer l’héritage écrit au Maroc, que ce soit des livres, des notes ou des manuscrits. Je pense que c’est une culture qui doit être inculquée chez le lecteur, et notamment prise au sérieux par les responsables et les gestionnaires du patrimoine national. En plus de ça, je pense qu’il faut s’investir dans la construction des bibliothèques et des lieux de lecture, d’une part pour préserver les livres jugés d’une grande importance et fiabilité, et d’autre part pour encourager les citoyens à s’intéresser encore plus à la lecture et à l’apprentissage. Finalement, il faut favoriser l’accès et la publication des productions utiles, au lieu d’exposer des livres et des ouvrages par centaines dans les grandes surfaces et dans les librairies.
