L’exercice de réflexion de cette semaine a porté sur le documentaire Toute la Mémoire du Monde du réalisateur Alain Resnais.
Les participants MAHIR ont visionné la vidéo ensemble et en ont discuté.
Voici ce qu’a écrit Imane Bouksim, 23 ans, à son sujet :
Le 07 octobre 2022, à MAHIR Center, nous avons visionné un documentaire intitulé : Toute la mémoire du Monde, réalisé en 1956 par Alain Resnais, un scénariste et producteur français.
Le documentaire présente la Bibliothèque Nationale de France. Cette immense bibliothèque est représentée comme un corps humain. Elle est un mélange entre ancienneté et modernité.
Nous sentons à travers la vidéo que la bibliothèque est vivante et qu’elle donne envie de se nourrir en vitamines qui sont représentés par les livres.
Le court métrage montre comment se fait l’organisation des écrits, des cartes, des livres… au sein de la bibliothèque. Elle se constitue de plusieurs départements. Nous comprenons qu’elle contient des livres et des écrits rares et chers.
Dans la vidéo, on dit que la mémoire humaine est courte. Donc la Bibliothèque Nationale de France préserve et organise la connaissance. Nous sentons à travers ce documentaire cette peur de perdre un héritage culturel riche qui éclaire la pensée. Ce qui doit être le cas partout.
C’est impressionnant et triste à la fois de regarder un documentaire pareil. C’est impressionnant de voir que les Français donnent de la valeur à leur histoire, à leur trésor intellectuel et celui du monde entier. Ils veulent développer leur savoir. D’une autre part, cela me rend triste puisque je comprends à travers cette vidéo que nous faisons le contraire. Nous avons une histoire riche mais elle est emprisonnée. Qu’est-ce qui nous manque ? Pourquoi nous ne sommes pas comme les autres ? Nous avons un héritage culturel immense, mais nous ne nous lui donnons pas d’importance.
Je me permets de donner l’exemple de MAHIR puisque c’est la seule initiative qui me vienne à la tête. A MAHIR, nous écrivons chaque jour des comptes rendus et des écrits de réflexion chaque semaine et ces écrits sont archivés un par un. Cela nous permet de garder une trace de ce que nous avons appris et de mesurer notre évolution. C’est en quelque sorte notre mémoire collective. Une mémoire qui nous réunit tous et qui nous définit.
Avec MAHIR, j’ai de l’espoir. Pour moi, c’est un début qui mène vers un grand changement.
