Après 5 mois au sein du programme MAHIR (Texte de Fatima Marouan)

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Après 5 mois de programme MAHIR, nous avons demandé aux participants de rédiger un texte où ils mettent en valeur ce qu’ils ont compris de leur parcours jusqu’à présent. Quelles connexions tirent-ils des différents contenus proposés ?

Découvrez l’analyse de Fatima Marouan, 25 ans – Participante MAHIR :

Dans le cadre de notre apprentissage à MAHIR, l’écriture est considérée comme une activité indispensable. Cet exercice délicat demande beaucoup d’effort, au niveau de la recherche préalable des informations qu’on veut communiquer et aussi par rapport à la manière dont on va procéder.

Mais pourquoi accorde-t-on tant d’importance à cette activité?

Le philosophe Pascal dit : « Savoir bien écrire, c’est savoir bien penser ». Écrire clairement et correctement est une qualité convoitée qui nécessite de chasser sans relâche les ambiguïtés pour communiquer efficacement ses idées. Celui qui écrit est le souverain du monde puisqu’il est le souverain de ses mots. Avec sa plume il a la liberté de refaire le monde à sa manière, de converser avec soi à travers d’autres voix, d’évoquer toutes les thématiques sans avoir peur de rien, de vivre d’autres vies, de percer le non-dit.

L’écriture a aussi cette force révélatrice, écrire peut nous soulager et apaiser notre douleur et ainsi nous libérer des emprises qui nous accablent.

A MAHIR nous sommes appelés chaque semaine à écrire des comptes rendus, des rapports, pour exprimer nos réflexions personnelles sur le déroulement des séances, ce que nous avons appris, apprécié ou moins apprécié, et chaque week-end nous devons rendre un écrit, en se basant sur un extrait de livre ou un podcast, parfois une vidéo ou un documentaire, sur des sujets variés. Le choix des sujets et activités ne se fait pas de manière arbitraire mais en se basant sur des liens et connexions. Quels sont ces liens?

Le premier lien est la culture, à MAHIR nous sommes conscients que l’art, la philosophie et la littérature constituent la pierre angulaire de tout développement humain et social. La culture nous pousse à remettre en question nos conceptions du monde, à nous ouvrir sur les autres, elle stimule notre créativité, et donne un sens à notre existence. Cette notion est omniprésente dans les activités et les exercices d’écriture. On traite de thématiques qui touchent l’histoire, la philosophie, on réfléchit sur des problématiques liées à la langue, l’ignorance, la traduction…

On ne peut pas évoquer la culture sans impliquer l’éducation. C’est notre deuxième point, à MAHIR notre processus d’apprentissage est unique et innovant, il repose sur les 4 C : pensée critique, communication, collaboration et créativité. A travers les débats, les exposés, le storytelling, les travaux de groupe…chacun se donne le goût d’apprendre et de progresser dans un environnement bienveillant et stimulant.

Le troisième point est l’humain. La question de l’émancipation de la femme, de la diversité culturelle, l’appartenance et l’identité, les valeurs humaines, l’épanouissement de la jeunesse sont au centre de nos préoccupations.

Finalement tout passe par la lecture que nous considérons comme un plaisir et non une corvée. A la villa les livres sont partout et notre directeur M.Balafrej Taha, lecteur assidu et grand amateur de livres, ne cesse de nous recommander des livres réputés, utiles et précieux.

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