Dans le cadre des échanges entre les différents centres de Connect Institute. Abdelouadoud Benzekhran, participant MAHIR Center, a animé une séance de discussion pour les participants du programme La Coupole sur un article du journal Le Monde intitulé : « C’est beaucoup plus anxiogène que de rendre une copie » : la peur de l’oral, une angoisse française.
Voici le texte d’Abdallah Ben Bella, 21 ans :
Aujourd’hui, le 6 mai 2021, à Connect Institute, j’ai participé à une séance animée par Abdelouadoud Benzekhrane, participant MAHIR Center. Nous avons lu et discuté de deux articles. Le premier a porté sur la prise de parole et les obstacles rencontrés par les français qui ont souvent peur de parler en public. Le second a porté sur étude scientifique qui a affirmé une diminution progressive du QI des Français depuis 1980 jusqu’à aujourd’hui et sa relation avec la tendance des gens à utiliser un lexique simple au lieu d’essayer d’élargir leurs connaissances linguistiques.
La question était la suivante : si la France et l’Occident en général souffrent de ces problèmes, et s’ils mènent des études universitaires et des actions pour anticiper les dangers de cette situation, alors où en sommes-nous avec tous ces problèmes et comment pouvons-nous y faire face ?
Nous avons discuté de certains de ces problèmes. Et il y a eu un consensus sur le fait que notre situation est bien pire que celle des pays occidentaux. En effet, contrairement à nous, ils possèdent la langue et la maîtrisent, et il ne leur manque que les compétences d’expression orale et de rhétorique. Cette grande différence nécessite beaucoup de travail pour la surmonter pour être au niveau de la jeunesse européenne.
J’ai des problèmes avec la prise de parole, tant en arabe dialectal, avec laquelle je me retrouve limiter, qu’en français dans laquelle je peux transmettre une idée, mais avec beaucoup de fautes. Je veux maîtriser le français et l’anglais pour moi-même, pour que je puisse aller de l’avant. Mais je souhaiterai toujours pour les générations qui viendront après moi que notre langue soit soignée, développée, actualisée et renforcée afin qu’elle devienne une langue adaptée à la littérature, à la science, à la technologie et à la rhétorique.
