La maîtrise de la communication fait partie des compétences clés que Connect Institute vise à développer chez les participants de ses différents programmes. À La Coupole, des séances de prise de parole et de storytelling sont régulièrement organisées, en français et en anglais.
Afin de sensibiliser davantage les participants à l’importance des arts oratoires, nous avons programmé dans le ciné-club du samedi, la projection du documentaire “À voix haute : La force de la parole” réalisé par Stéphane de Freitas, Ladj Ly. Le film souligne l’importance de l’éloquence, notamment chez les étudiants.
Le documentaire a marqué les participants, un échange intéressant a eu lieu entre eux à l’issue de la projection.
Hamza et Mohamed ont rédigé des textes où ils livrent leurs impressions sur le film, les voici :
Hamza Bouhsine :
Nous avons vu un film documentaire intitulé A voix haute à Connect Institute. Les événements de ce film se déroulent à l’Université française Saint-Denis, ses personnages sont des étudiants avec des nationalités différentes, et le défi est de maîtriser l’art de l’éloquence et de la récitation.
J’ai beaucoup aimé le documentaire parce qu’il traite de plusieurs sujets, comme le problème de la langue, les formes d’expression et le lexique qu’on doit utiliser selon le contexte des conversations.
En regardant le film , j’ai été très touché par ses événements “jeunes”.
Des jeunes qui ont la volonté de prendre la parole devant le monde, de délivrer des messages, de s’exprimer librement et couramment et de la meilleure manière et avec un langage sain et clair. Comme un jeune homme c’est aussi mon rêve et mon défi, et c’est ce sur quoi je travaille toujours. Il n’y a rien de mieux que de parler couramment, et quand on parle, on combine l’art de la parole avec l’habileté de la persuasion.
Quand nous avons fini la projection et le débat, j’ai commencé à me poser des questions et à comparer notre situation, nous les jeunes marocains, et la situation de ces jeunes, qu’est-ce qui nous manque ? Manquons-nous vraiment de quelque chose pour s’exprimer comme eux ? Ou au moins pour prendre l’initiative d’apprendre ? La seule réponse avec laquelle je peux faire taire mes pensées est qu’ils sont conscients de l’importance et du pouvoir du mot et peut-être que nous ne le sommes pas pour le moment !
Mohamed Boublouh :
“A voix haute: La force de la parole” is a French movie directed by Stéphane de Freitas and Ladj Ly. It documents a public speaking contest in Saint-Denis University, France. The participants are youth of different ages and cultural backgrounds. France is known for its diversity.
I appreciated the games that the instructors used to animate the sessions. I remember the meeting game in particular. They made a circle. Each one has to tell their name and link it to a movement or sign. The next participant has to say the prior participant’s name and repeat their sign, then say theirs. It kept going until everybody knew the names and remembered each other through their movements.
The film had no English nor Arabic translation and was filmed mostly indoors. Sometimes, I don’t completely understand the language. It was too advanced, and the setting didn’t help to perfectly follow what was going on.
In the end, we conversed about the two finalists, Souleila and Eddy. We discussed their weaknesses and strengths. I think Eddy won because he stuck to the competition’s objective which is public speaking, and perfected his performance. Souleila added theater and acting to her performance. I believe she intended to add value but ended up doing the contrary. It only destructed her from doing the task should. I realized that expanding value is good, but if it’s going to affect the creation negatively, it’s better to stick to one thing and perfect it.
