Découvrez la réflexion de Mahmoud, participant MAHIR Rabat, autour du documentaire « Qissat Ennahda – Pour une École Nationale Marocaine​ »

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Pour l’exercice de rédaction de cette semaine, les participants MAHIR ont été invité à visionner le documentaire « Qissat Ennahda – Pour une École Nationale Marocaine​ » et de rédiger leur réflexion sur les idées retenues.

Découvrez ce que le participant Mahmoud Boubii, 26 ans, a rédigé.

Cette semaine, nous avons eu l’occasion de visionner le documentaire sur l’histoire d’Ennahda, réalisé par Othmane Balafrej et Oualid Ayoub, sous l’égide de la Fondation Abou Bakr El Kadiri pour la Culture. Le documentaire retrace le parcours d’Abou Bakr El Kadiri, une figure nationaliste de la ville de Salé, une personnalité inspirante qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du Maroc. Créateur d’un changement significatif, il a embrassé sa mission nationale en révolutionnant l’éducation avant l’indépendance du Maroc. 

Abou Bakr El Kadiri a entrepris une mission visant à promouvoir l’éducation, un pilier essentiel du développement d’un pays. Son initiative a conduit à la création d’une école nationale marocaine qui a formé des hommes et des femmes ayant contribué au développement de leur pays. À une époque où l’accès à l’éducation semblait acquis facilement de nos jours, les gens de cette époque se sont révoltés et ont sacrifié beaucoup pour assurer une éducation de qualité aux jeunes du Maroc. 

Le documentaire, co-réalisé par Othmane Balafrej et Oualid Ayoub, et produit par la société de production ZigZag Films pour la Fondation Abou Bakr El Kadiri, intitulé “Qissat Ennahda”, nous offre un aperçu du Maroc d’avant l’indépendance et de la situation de l’éducation à cette époque. En se basant sur le livre du même nom écrit par Abou Bakr El Kadiri, le documentaire inclut des témoignages d’anciens élèves de l’école Ennahda ainsi qu’une multitude d’archives. 

Une réalité poignante mise en lumière pendant la projection du documentaire est que la colonisation a entravé le développement du Maroc. Paradoxalement, certains jeunes estiment que sous la colonisation, le Maroc aurait bénéficié de privilèges pour se développer. À l’époque, l’accès à l’éducation était limité aux étudiants appartenant à l’élite du pays, aux étrangers et aux Marocains juifs. Les Marocains, quant à eux, n’avaient accès qu’à une éducation destinée à former des techniciens de troisième grade, limitant ainsi leur capacité à prendre des responsabilités décisionnelles ou à accéder à des postes de direction. L’accès au savoir, crucial pour permettre aux nouvelles générations, hommes et femmes, de contribuer au changement et à la participation nationale, était alors restreint et ne correspondait pas au niveau de qualité que nous connaissons de nos jours. 

Le documentaire sur Ennahda et Abou Bakr El Kadiri offre une précieuse réflexion sur le rôle central de l’éducation dans le développement d’une nation. La leçon tirée de ce passé éclaire la nécessité d’exploiter la facilité d’accès actuelle à l’information, d’investir dans l’apprentissage et de s’engager activement pour façonner un avenir où chaque individu contribue positivement à la société. Ainsi, la disponibilité de l’information devient un appel à l’action, incitant les jeunes à être les champions d’une éducation inclusive, ouvrant la voie à un développement national éclairé.

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