Pour l’exercice de rédaction de cette semaine, les participants MAHIR ont été invité à étudier l’article Des étudiants racontent comment une année de césure les a aidés à choisir leur voie : « J’étais perdue, je me suis trouvée » et de rédiger leur réflexion sur le sujet.
Découvrez ce que le participant Houssine Dehbi, 24 ans, a rédigé.
Dans son article, Isabelle Maradan présente des témoignages d’étudiants qui ont choisi de prendre une année de césure et les bénéfices qu’ils ont pu récolter grâce au gap year.
Pour beaucoup d’étudiants, cette année de césure représente bien plus qu’une simple interruption dans leur parcours académique. Elle devient une fenêtre sur le monde, une chance de se confronter à de nouveaux défis, de développer des compétences pratiques et de mûrir sur le plan personnel. Certains optent pour des stages en entreprise, des missions humanitaires, des voyages, voire même des projets personnels longtemps mis de côté par manque de temps.
Nonobstant, pour la plupart des étudiants marocains, prendre une année de césure peut s’avérer un défi de taille. Les contraintes financières constituent souvent un obstacle majeur. L’absence de moyens financiers adéquats peut décourager voire rendre impossible cette opportunité d’exploration. Les coûts liés aux voyages, aux stages non rémunérés, voire tout simplement au financement de l’année sabbatique, peuvent être exorbitants pour certaines familles marocaines.
De plus, l’encouragement familial joue un rôle crucial dans la décision de prendre une année de césure. Dans de nombreux cas, les familles marocaines peuvent être réticentes à soutenir cette pause. Dans mon cas personnel, ma famille ne m’avait pas encouragé à prendre le gap year au début. Il était difficile de les convaincre car ils croyaient que c’était une année perdue, mais au fil des jours, j’ai pu leur montrer que ce n’était pas du tout du gâchis, c’était surtout une opportunité pour me développer tant sur le plan personnel que professionnel.
