Le court métrage raconte l’histoire d’une jeune journaliste syrienne en pleine guerre civile. Au-delà des réactions émotionnelles, plusieurs questions ont été posées et la discussion a été animée et fort utile.
Témoignage de Lamia Balafrej – Professeur à Wellesley College
“I sense that we have a lot to say about identification and politics, in other words, we’re jumping to the content of the movie. Which seems real and authentic and I like the comment made that we shouldn’t be fooled by this media because it is still media. It is a movie. It is a construction. It is a representation, and even if it’s powerful and we do have all those emotional reactions and it’s totally justified and for a good cause but nevertheless it’s still a construction and I think we need to consider the movie as a movie before even asking ourselves: Do I identify with that girl? Will I go to Syria and do something? Maybe we could ask ourselves: Why is the movie even pushing us to ask these questions?”
“Je sens que nous avons beaucoup à dire au sujet de l’identification et de la politique, en d’autres mots, nous nous précipitons vers le contenu du film, qui semble réel et authentique et j’aime bien le commentaire que nous ne devrions pas être trompés par ce média car il reste toujours un média. C’est un film, c’est une construction, c’est une représentation, et même s’il est puissant et nous avons eu toutes ces réactions émotionnelles, tout à fait justifiées, et pour une bonne cause, néanmoins cela reste une construction et je pense que nous devons considérer le film comme un film avant même de nous demander si nous nous identifions avec cette fille? Irons-nous en Syrie pour faire quelque chose? Peut-être que nous pourrions nous poser la question: Pourquoi le film nous pousse t il à poser ces questions?“
