Marion Darrieutort, CEO d’une grande agence de publicité, partage son opinion sur le système éducatif francophone, dont le Maroc s’inspire essentiellement, et appelle à une révolution éducative. Les méthodes traditionnelles, l’influence culturelle de l’auteur ou de l’enseignant, l’apprentissage par le traumatisme, la sanction et la honte sont tous des concepts révolus. Il est aujourd’hui nécessaire de se défaire de cette vision obsolète, de s’inspirer d’avantage du modèle anglo-saxon et d’embrasser la technologie, qui démocratise le savoir mais qui, avouons-le, fainéantise l’apprenant avec des réponses claires, précises, rapides.
L’idéal serait donc de proposer du « sur-mesure et non du prêt-à-porter et où les parents, l’école et l’entreprise participerait à l’élévation de l’enfant ».
A méditer…
Point de vue d’une participante à EMY
L’éducation est l’art de s’épanouir en fonction de ses qualités et sa personnalité. Ainsi, la question qui se pose ici est: comment éduquer ?
Dans un premier lieu, nous devons miser sur le système d’éducation collaboratif, qui traite l’enfant comme un acteur actif dans le processus d’éducation, en l’encourageant à sortir de sa zone de confort, à mieux se connaitre, et à capitaliser ses points forts. Tout en prenant en considération que chaque enfant à un type d’intelligence qui lui est propre. Il faut « Faire du « sur mesure » et non du prêt à porter » comme a indiqué Mr. Marion Darrieutort. Deuxièmement, nous devons attribuer un rôle plus important à l’art et la culture dans les systèmes d’éducation car ils constituent le moteur de l’innovation chez l’enfant.
