“400 mots sur le nombre 400” par Ayman Er.rahimi

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Jeudi, 1er décembre 2022, le nombre 400 a envahi ma pensée.

Par hasard, j’ai découvert qu’il y a exactement 400 ans, en 1622, le premier décembre était un jeudi.

Durant la journée, j’ai pensé à des dizaines d’opérations et de calculs dont le résultat est 400. Quelques-unes ont nécessité l’utilisation d’une calculatrice. Cette dernière est l’évolution de la Pascaline, une machine à calculer, inventée par Blaise Pascal, un polymathe français, né il y a 400 ans. Souhaitant faciliter le métier de son père, il a fini par automatiser la tâche pour l’humanité entière.

Pour creuser davantage ce nombre, j’ai choisi d’ouvrir la page 400 d’un livre quelconque. Mon choix est tombé sur Le Monde de Sophie de l’auteur norvégien Jostein Gaarder, un roman qui se propose comme une introduction à la philosophie, ses figures les plus célèbres et son évolution. Sur la page 400, ce passage m’a interpellé : “Quand je fais quelque chose, je dois donc désirer que tous les autres dans une même situation aient la même attitude que moi”. Il s’agit d’une loi morale formulée par Emmanuel Kant. J’ai compris cette phrase dans le sens où il y a une conscience morale commune chez les êtres humains par laquelle on peut distinguer le bien du mal. Une capacité à considérer l’existence des autres, leur point de vue avant d’agir.

Par curiosité, j’ai téléchargé une autre édition du même livre. Cette fois-ci, la page 400 n’affiche pas le même contenu. Tant mieux, un autre extrait à en tirer. J’ai noté cette idée : “Quiconque étudie l’histoire verra que l’humanité se dirige vers une plus grande connaissance. L’histoire témoigne en effet que l’humanité évolue dans le sens d’une plus grande rationalité et d’une plus grande liberté”. Ceci m’a rappelé une information que j’ai lu quelque part et qu’on peut résumer comme suit : l’humanité a produit au cours des dernières années plus d’informations que pendant toute l’histoire jusqu’au début du troisième millénaire.

Pris par ce nombre, j’ai passé la journée à essayer de le lier à des objets et à n’importe quelle pensée qui me venait à l’esprit. Bizarrement, j’ai beaucoup pensé au billet de banque de 20 dirhams (400 rials).

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