Cette semaine, nous avons invité les jeunes à lire et discuter d’un texte qui regroupe des extraits d’un essai rédigé par Abdelfattah Kilito intitulé “Le transfert d’Averroès”.
Écrit par un écrivain marocain, spécialiste des littératures arabes anciennes, c’est un essai fondamental sur un épisode de l’histoire marocaine que très peu de marocains connaissent.
Voici ce qu’a pensé Brahim de sa lecture :
Personne ne peut nier le rôle majeur et primordial de la lecture dans notre vie, la lecture lui donne un sens, c’est une vertu qu’on ne peut pas remplacer qui enrichit le savoir et la connaissance. Qui dit la lecture dit un monde magnifique qui ouvre ses portes seulement à ceux qui se sont aventurés à feuilleter les pages d’un roman ou d’une œuvre quel que soit son genre et son volume.
Aujourd’hui, dans l’espace de Connect Institute, je me suis vraiment senti appartenir à ce monde de lettres, de mots et de phrases. Un monde d’idées et d’histoire et cela grâce à cet extrait du roman de Abdelfattah Kilito intitulé « le transfert d’Averroès ».
C’est un extrait qui relate les circonstances du transfert du cadavre d’Averroès, de Marrakech au pays du nord. Averroès est un penseur, médecin, philosophe arabo-musulman, né à Cordoue en Andalousie.
Dans le premier paragraphe, l’auteur décrit le cortège des funérailles de ce grand philosophe qui a été enterré à Marrakech puis ensuite transféré à Cordoue.
Ce texte nous montre qu’à l’époque, la connaissance était négligée par les Arabes. Et cela nous l’avons constaté dans le texte quand ils ont transféré les livres de Marrakech vers les pays du Nord, qui quant à eux, ont été ravis de recevoir et de pouvoir exploiter cette richesse intellectuelle considérée comme une source de savoir.
Cet extrait nous explique la situation d’un monde arabe qui néglige sa culture et ses productions artistiques et culturelles et n’a rien changé malheureusement jusqu’à aujourd’hui.
