Les participants de MAHIR Center Rabat ont visité jeudi dernier le site archéologique de Volubilis. Une première visite pour la plupart d’entre eux. Voici ce que Imane Hamid a retenu de cette expérience.
Nous avons passé la journée dans l’un des sites archéologiques les plus anciens du Maroc. Certes, ce n’est pas ma première fois que je visite Volubilis, mais depuis ma dernière visite, beaucoup de choses ont changé suite à la rénovation ; ce qui m’a permis d’avoir une nouvelle vision et de connaître de savoir plus sur le site.
Ce genre de visites me rapproche plus du patrimoine culturel et historique de mon pays. Or, en tant que jeune Marocaine, je n’ai jamais pensé à visiter les musées ou les sites archéologiques, car ça ne me paraissait pas comme des lieux intéressants. Mais maintenant, après avoir fait cette découverte, je me suis rendue compte de l’ampleur de la richesse qui m’était offerte et dont je ne profitais pas.
Ce site antique inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est connu pour avoir été l’une des capitales choisies par Juba II, roi de Mauritanie tingitane. Les romains avaient frôlé le sol marocain pour y vivre et avaient fait de Volubilis le plus beau site archéologique du Maroc et l’un des plus importants d’Afrique.
Volubilis est tout un monde à explorer : il s’agit d’un ensemble de ruines romaines, les plus grandes, les mieux préservées et les mieux documentées de notre pays. J’étais fascinée par les mosaïques qui se trouvent à l’intérieur des maisons : elles ont été restaurées et sont magnifiques.
Les ruines de Volubilis restent très bien conservées pour une ville datant de milliers d’années et donnent du charme à cet endroit. On y trouve des mosaïques aux couleurs extraordinaires, des colonnes, des canalisations, des pressoirs à huile, des arcs et bien d’autres édifices encore.
Ce que j’ai particulièrement apprécié durant cette visite, ce sont l’arc de triomphe de Caracalla, le Decumanus Maximus (qui est la principale artère de la ville), les anciennes maisons et les moulins à huile.
Par Imane Hamid
