Préparation de l’espace, de délicieux mets, accueil des invités et animation du ciné-club. Les jeunes se sont mobilisés pour l’organisation de la 7e édition des Samedis culturels dans le cadre du projet LAFT (Learning, Art, Food and Tech). A 16h30 une vingtaine de personnes étaient plongées dans une heure de découverte à travers le film “Oum Kalthoum, la voix de l’Orient”. Tantôt portés par une musique envoûtante, tantôt intrigués par le parcours d’Oum Kalthoum. La plupart ont témoigné par la suite, qu’ils ignoraient l’impacte qu’elle a eu dans le monde politique et culturel de l’Égypte de Nasser et bien au-delà.
Voici quelques réactions autour du film-documentaire :
Jeune : “Ce documentaire m’a fait découvrir que la musique d’Oum Kalthoum a une grande valeur et qu’elle était très populaire. Je ne savais pas qu’elle était aussi importante.”
Jeune : “Je n’arrive pas à écouter Oum Kalthoum. C’est long, et triste parfois. Je m’intéresse plus à un type de musique où il y a beaucoup de paroles et de mouvements.”
Institutrice : “La musique d’Oum Kalthoum nourrit l’esprit, et éduque le goût musical. C’est ce genre de musique qui nous a permis, moi et ma génération de s’ouvrir au monde, et d’aimer l’art dans tous ses aspects.”
“Ma fille me dit souvent ; lorsque j’écoute ce genre de musique ou lorsque je lis un livre dans un espace public, les gens me traitent de “عميقة !”. Est-ce que le fait de dire que quelqu’un a un esprit profond est une insulte? Je pense qu’avoir un esprit profond est une chose essentielle dans la vie.”
“Je me demande est ce qu’on aura la chance de revoir dans le futur des gens créatifs comme Oum Kalthoum.”
Adulte : “Le problème aujourd’hui, c’est que les jeunes sont submergés d’une multitude de chansons et de genres musicaux. Ils se retrouvent confus! Notre génération écoutait un morceau de musique tous les trois mois.”
Jeune : “Je remarque que la raison principale derrière la réussite de la “mauvaise musique”, que la majorité des jeunes écoutent actuellement, est l’absence de pensée critique !”
