Les jeunes d’ACT School Youssoufia et la prise de parole

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Cette semaine nous avons invité les participants à  lire, expliquer et discuter ensemble de l’article « C’est beaucoup plus anxiogène que de rendre une copie » : la peur de l’oral, une angoisse française. Plusieurs participants se sont reconnus dans les témoignages sur la difficulté de prise de parole en public évoquée dans l’article.

Pour un bon nombre d’entre eux, il s’agit d’une peur qu’ils portent depuis l’enfance, alimentée par les nombreuses injonctions émises par la famille à se taire quand les grands parlent, ou des professeurs qui oppriment les élèves dès qu’ils osent poser des questions ou exprimer un avis contraire.

Younes : Quand j’avais 8 ans, mon père disait aux professeurs de me frapper pour que je parle en classe. Il me donnait aussi des coups à la maison et l’effet était inverse.

Abderrahmane : J’ai vécu une expérience très embarrassante avec la prise de parole. Dans une courte interview avec la chaîne marocaine Al Aoula, j’étais amené à parler d’une fresque que j’ai peint dans une rue de mon quartier. Une fois devant la caméra, j’ai commencé à dire n’importe quoi même si j’ai eu assez de temps pour me préparer. Ce jour-là, tous mes amis se sont moqués de moi.

Khaoula : Avant j’étais très timide, je parlais très rarement. Ensuite, j’ai été amenée à travailler en groupe, mon travail a souvent été approprié à d’autres personnes qui en parlaient comme si je n’avais rien fait. C’est ce qui m’a poussée à parler pour défendre mes efforts.

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