Le jeudi 16 janvier 2020 trois groupes de challenges MAHIR étaient en déplacement à ACT School Youssoufia afin de faciliter des séances de lecture et de discussion à nos jeunes. Chaque groupe a travaillé avec une vingtaine de participants.
Pendant la matinée, le challenge Green Campus ont lu et discuté l’article “Changement climatique : les incendies en Australie vont dégrader l’écosystème pour toujours”. Le groupe du challenge de la Fresque ont lu et discuté un extrait de l’ouvrage “Les racines culturelles du sous-développement intellectuel arabe”. Et ceux du Livre sur les jeunes ont choisi de traiter avec nos participants le chapitre de “L’éducation” de l’ouvrage “21 leçons pour le 21ème siècle” de Yuval Noah Harari.
En après-midi, tous les groupes ont eu une séance DARDACHA sur le texte Après la pause … de Taha Balafrej. Les jeunes ont trouvé que le texte est très motivant et qu’il pousse à l’action. Presque tous les jeunes qui sont intervenus ont évoqué les failles du système éducatif, d’après leur vécu, et ce qu’on pourrait faire pour y pallier.
Un contenu riche et diversifié qui a contribué à l’ouverture d’esprit des participants d’ACT School et qui leur a fait découvrir de nouveaux sujets.
Voici ce qu’a écrit Souad Gangaffou, participante à ACT School :
“Ce jour, nous avons rencontré des membres de MAHIR Center pour un échange qui s’est déroulé sur deux articles.
Le premier, nous montre d’après Fouad Zakariya la problématique du sous-développement intellectuel arabe, la différence entre ‘’takhalluf’’ et ‘’ta’akhur’’ et aussi entre le passé et le futur, et comment cette différence ravive le temps. On peut dire que le monde arabe ou la civilisation islamique était une civilisation florissante mais l’impact d’utiliser l’héritage culturel sans diligence ou prendre en compte les fondamentaux qui ont une utilité pour suivre notre temps actuel. A cause de ce manque intellectuel, le monde arabe connaît actuellement un sous-développement ‘’takhalluf’’, par contre les européens étaient en retard ‘’ta’akhur’’ à cause des restrictions religieuses et sociales, mais ils ont été libérés et ont profité des points positifs de cette civilisation qui les ont aidés à progresser.
Le deuxième, il s’agit d’un document écrit par M.Taha Balafrej et adressé pour les participants de MAHIR Centre, mais d’après la lecture nous avons senti qu’il s’adressait également à nous mêmes ainsi qu’à tous les jeunes. M.Taha insiste que chaque personne, si elle veut pouvoir faire face à n’importe quelle situation et être consciente, ou pour devenir un jeune fiable à l’avenir, nous devons avoir ces quatre éléments importants, apprendre, lire, écrire et créer.
Enfin je vous remercier M.Taha pour sa jalousie et son inquiétude pour la jeunesse marocaine.”