À DAR MOMKIN, discussion sur le rôle des intellectuelles et de l’écriture dans le développement des sociétés

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Jeudi 17 décembre, l’équipe DAR MOMKIN et un groupe de participants du programme Dare’In 21 ont assisté à un séminaire animé par M. Taha Balafrej pour discuter de son article Héritages 21. Le rôle de l’écriture dans le développement des sociétés expliqué par Jack Goody, la situation du monde Arabe vue par Nobuaki Notohara ou encore le rôle des intellectuels dans la société d’après Salama Moussa. Tous ces sujets ont été débattus durant la séance qui a duré plus de deux heures.

Voici ce qu’en a pensé Hanane Oukadour, 22 ans – Participante DAR MOMKIN :

Brise fraîche, azur d’un bleu clair et le soleil éblouissant. J’étais en route vers Connect Institute, en mettant les écouteurs pour écouter la musique qui me détend, tel que Lágrimas Negras d’OUM et Wish you were here de Pink Floyd.
Une réunion avec M. Taha Balafrej a eu lieu, plein de conseils et d’éclaircissements à propos de son Héritages 21. Dans ce dernier, il y avait pléthores de références et d’extraits, écrits par des personnes de différentes nationalités et cultures, qui indiquent, vers la fin, le même message, le même objectif, celui de l’importance de la lecture et de l’écriture au sein d’une nation.

S’il n’y a pas d’écrit, il n’y a pas de lecteur, il n’y a pas d’invention et, le plus important, il n’y a pas de liberté.
Pour écrire il faut savoir comment s’exprimer et pour s’exprimer il faut lire et s’instruire.
La lecture nous promène dans le temps et l’espace, nous fait voyager, éclaire notre quotidien et nous apprend à connaître et à savourer des sujets variés. L’écriture nous permet de tracer ce que nous pensons, de développer nos capacités cognitives, de reconstruire de nouveau la manière dont nous pensons, de nous exprimer, de noter ce qui nous marque, de mettre en question les informations collectées et de graver notre empreinte, ce qui pourrait être intéressant pour les générations futures.
Jack Goody, la personnalité qui m’a marquée le plus dans cet Héritage, a traité de nombreux sujets, tels l’évolution de la parenté, le développement des cuisines nationales, l’Islam en Europe et surtout connu pour ses travaux ou il a décrit les effets de l’écriture sur la cognition et sur l’évolution des sociétés humaines. Pour le développement de l’économie des pays du Tiers-Monde, il est nécessaire d’avoir un certain niveau d’alphabétisation. Cela, par la suite, aidera pour la lecture et l’écriture, pour contribuer et participer au sein d’un système sociopolitique”.
Nous devons réellement arrêter la victimisation et la responsabilisation de l’autre. Ainsi, commencer à nous critiquer et désapprendre pour apprendre de nouveau.
“المجتمع العربي مشغول بفكرة النمط الواحد، القيمة الواحدة والدين الواحد. تذوب الاستقلالية في هذه الظروف وخصوصيته واختلافه عن الآخرين.”
Les phrases que j’eusse méditées et qu’elles fussent écrites par une personne venant du continent asiatique, Japon, loin des arabes, Nobuaki Notohara. Pour tester la réalité de ces phrases, j’ai dû contempler les maisons de notre quartier, construites de la même façon, peintes des mêmes couleurs et les fenêtres toutes emprisonnées d’un quadrillage de fer.

Vers la fin de cet Héritage 21, M. Taha Balafrej a mentionné quelques bouquins de penseurs qui ont recommandé des livres classiques, tels que Dr. Eliot’s shelf of books, Les chemins de l’essentiel de Jacques Attali, The Greatest Minds and Ideas of All Time de Will Durant…,ainsi M. Taha a mentionné une liste de neuf livres variés et a démarré, pour les participants qui ont assisté à la réunion, le challenge de la lecture pour l’année 2021.

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