Après le succès de Aicha w l’maicha et Picoura, la troupe AICH’IN a présenté sa troisième pièce de théâtre “Doua Laareb” durant l’événement weACT #2.
La pièce traite des sujets divers et variés répandus dans la société marocaine; superstition, fainéantise, blâmer son échec sur les autres et l’illusion de pouvoir atteindre ses objectifs sans efforts.
La première scène commence par un groupe qui attribue à chaque type de benjoin un bienfait, tel type procure du charisme, tel autre serait bon pour les personnes désirant se marier. C’est l’illustration de la superstition répandue dans notre société et de la croyance profonde de pouvoir atteindre les sommets par un quelconque pouvoir surnaturel hors de notre contrôle.
Doua Laareb reflète plusieurs clichés marocains. La méfiance à l’encontre des gens cultivés sous prétexte qu’ils sont mécréants, la considération donnée pour les charlatans et les voyantes qui, selon la croyance populaire, peuvent libérer l’esprit de ses démons et résoudre tous les maux. Et puis la place qui est donnée aux investisseurs étrangers, l’engouement qui les entoure et l’inaction de la jeunesse qui est en état d’attente d’un tiers pour être employée.
