L’enseignement n’a jamais été un système rigide et inflexible, mais un environnement évolutif qui s’adapte aux besoins de l’époque. Dans un excellent article signé David Brooks, columnist au New York Times, on découvre que les universités américaines ont été contraintes durant le siècle passé de se défaire de leurs liens avec l’église et de troquer les rituels religieux pour une approche plus pragmatique et des cursus qui répondent aux besoins du marché du travail.
Lire l’article : The Big University
Aujourd’hui, les défis sont variés et les universités se préparent à former leurs étudiants à différents niveaux, pas seulement intellectuel, mais émotionnel, spirituel et moral.
“But the great works of art and literature have a lot to say on how to tackle the concrete challenges of living, like how to escape the chains of public opinion, how to cope with grief or how to build loving friendships. Instead of organizing classes around academic concepts more could be organized around the concrete challenges students will face in the first decade after graduation.”
“Mais les grandes œuvres artistiques et littéraires ont beaucoup à enseigner sur la façon de relever les vrais défis de la vie, comme la façon de se défaire de la pression de l’opinion publique, comment faire face à la douleur ou comment bâtir des amitiés solides. Au lieu d’organiser les cours autour de concepts académiques, il serait plus judicieux de les organiser autour des vrais challenges de la vie auxquels seront confrontés les étudiants durant la décennie qui suivra leur diplomation.”