Nous voilà, à quatre semaines de confinement, quatre semaines d’adaptation, quatre semaines d’apprentissage à distance, quatre semaines de prise en charge intellectuelle autonome de l’ensemble des participants du réseau Connect Institute. Il est temps de faire un point sur l’état moral de ces jeunes et de leurs entourages, afin de s’assurer qu’ils sont en mesure de poursuivre leurs efforts sur la voie de l’épanouissement.
S’il y a une chose rassurante au vu de ce sondage, c’est que les participants du réseau Connect Institute sont à l’unanimité conscients, optimistes et sensibles face à la gravité de cette période de pandémie, et ce dans les 33 localités où ils sont répartis à travers le territoire marocain. Ils semblent prendre leurs précautions et respecter les mesures prises par l’État.
Toutefois, les participants ne semblent pas tous rassurés, 64% vivent dans un état d’incertitude, d’inquiétude, voire même de dépression. Leurs entourages n’arrangent en rien leur moral, puisque 48% appréhendent les réactions massives qui suivront la fin du confinement.
Les participants mettent notamment la lumière sur les défaillances manifestes de deux des secteurs clés de notre pays : la santé et l’éducation. Il est indispensable que les établissements de santé soient réhabilités afin de répondre promptement et efficacement aux besoins de leurs populations locales. Cependant, et plus important encore, certains comportements dont témoignent les participants démontrent les progrès qui nous attendent encore dans le volet de l’éducation, notamment l’irresponsabilité face à la pandémie, et le risque pris de contamination de soi et d’autrui.
L’accompagnement intellectuel de la jeunesse marocaine n’est pas qu’une affaire d’école, c’est un processus continu, qui ne connaît pas les murs comme barrières. Il est temps de sensibiliser la jeunesse marocaine pour prendre son épanouissement intellectuel en mains, et de prendre les mesures nécessaires afin d’outiller cette jeunesse pour parvenir à cette fin.
