Ce lundi 23 septembre 2019, à l’Université Mohammed VI à Benguerir, la 1ère promotion de MAHIR Center a effectué sa rentrée.
28 jeunes, de profils très divers ont pris la parole pendant toute une journée pour parler d’eux-mêmes, de ce qui les anime, de ce qui les frustre ou les rend fiers, de leurs échecs, de leurs espoirs et de leurs ambitions.
« Je veux réaliser des films qui ont du sens pour faire réfléchir les gens. » disait Youssef.
« Ce qui m’anime, c’est de voir l’état dans lequel est mon pays. Ça me donne envie d’essayer de changer les choses. » expliquait Ilham.
Originaires de Errachidia, de Taza, d’El Jadida, de Ouled Teima, de Marrakech, de Douar Bni Hnit et de nombreuses autres régions du Maroc, ces jeunes âgés de 20 à 33 ans sont journaliste, enseignant, ingénieur, graphiste, marketeuse, environnementaliste, athlète, vidéaste… tous sélectionnés pour avoir démontré une forte envie de contribuer à la création d’un changement positif dans notre pays.
« On ne peut pas continuer de faire la même chose et espérer un résultat différent » affirmait Morad.
« Sans hésitation, pour moi le plus important pour créer le changement c’est l’éducation ! » clamait Khawla.
En prenant la parole pendant près de 10 minutes chacun face à leurs collègues de MAHIR Center, 16 filles et 12 garçons ont livré un aperçu poignant du vécu d’une jeunesse marocaine qui a décidé de faire preuve de résilience et d’agir pour laisser une empreinte positive.
« J’ai réussi et je lui ai dit : Tiens, dans ta gueule ! Toi qui ne croyais pas en moi. » racontait fièrement Hind.
De septembre à juin, ces jeunes vont suivre un parcours à MAHIR Center durant lequel ils pourront affiner leurs outils et compétences pour réaliser leurs ambitions. Pendant ces 10 mois, le développement de leur esprit critique, de leur créativité et culture générale, ainsi que la pratique régulière de la lecture et de l’écriture, et l’apprentissage des langues iront de pair avec la conduite de projets concrets de développement humain sur le terrain et l’apprentissage par la pratique.
C’était une rentrée atypique. Une journée porteuse d’espoir.
