Découvrez la réflexion de Houssine, participant MAHIR, autour de l’article “College Students: School Is Not Your Job”

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Pour l’exercice de rédaction de cette semaine, les participants MAHIR ont été invité à étudier l’article du New York Times “College Students: School Is Not Your Job” et de rédiger leur réflexion sur le sujet.

Découvrez ce que le participant Houssine Dehbi, 24 ans, a rédigé :

Le texte intitulé “College Students: School is not your job,” rédigé par Jonathan Malesic, suscite un débat brûlant concernant le rôle de l’université dans la vie des étudiants. Il remet en question la notion que l’université devrait être principalement un lieu d’éducation acharnée, qui donne plus d’importance aux devoirs et aux examens. Au contraire, il plaide en faveur de l’université en tant qu’espace permettant également l’épanouissement personnel, où les étudiants ont la possibilité d’exprimer leur humanité.

Jonathan Malesic fait référence dans son texte au philosophe allemand Joseph Pieper, qui a écrit dans son livre “Leisure: The Basis of Culture,” que le mot “School” vient du grec “Schole,” signifiant loisir. En effet, l’école devrait avoir comme mission primordiale de fournir aux élèves et aux étudiants une plateforme où ils peuvent contempler, poser des questions, s’exprimer et explorer les multiples méandres de leur humanité.

Dans le texte de Jonathan Malesic, le loisir n’est pas positionné comme une antinomie du travail, mais en fait parti ; il est nécessaire de consacrer des moments à soi pour bien réaliser son travail. Nous ne pouvons pas être réduits à des machines sollicitées pour exécuter des tâches chronométrées dont on attend des résultats prédéfinis. Nous sommes avant tout des êtres humains, nous ne pouvons pas nous détacher de notre première et dernière vocation, qui est notre humanité, nourrie par la contemplation, l’amour, la philosophie, l’art et la culture.

Le titre “College Students: School Is Not Your Job” reflète parfaitement le problème actuel dans les universités américaines, ainsi que la plupart des universités du monde, notamment au Maroc, où l’université devient une usine centrée sur les prestations mécaniques de ses étudiants, dont l’intérêt principal est les notes, ignorant le rôle initial et éducatif de l’école pour stimuler les esprits et cultiver les intellects. Comme le disait Montaigne, “La tête bien faite et non pas la tête bien remplie.”

Le texte aborde des exemples tels que celui de Ted Hadzi-Antich Jr., qui dirige le programme “Great Questions” à l’Université d’Austin au Texas, axé sur des discussions intenses sur divers sujets de différents domaines pour inciter les étudiants à poser des questions, à penser par eux-mêmes et à analyser de manière critique les points soulevés lors des débats. Cela m’a immédiatement rappelé le réseau “Connect Institute,” dont je fais partie en tant que participant de la cinquième promotion du MAHIR Center, un centre d’éducation basé sur les trois piliers de l’apprentissage, du partage et de l’innovation. 

Chaque jour, nous sommes encouragés à débattre, à écrire et à lire. Chaque semaine, un emploi du temps combine loisir et travail, afin de faire de l’éducation non pas un moyen d’obtenir un emploi rémunéré, mais une arme indomptable qui nous permet de contribuer au développement humain de notre pays.

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