Dans le cadre de l’exercice hebdomadaire 100 mots, les participants d’ACT School Khouribga ont découvert cette semaine un épisode intéressant dans l’histoire de notre pays, notamment de l’école marocaine.
L’exercice a porté sur l’article intitulé Élites marocaines, formation française. Plusieurs événements qui sont expliqués ont surpris les participants. Ils savaient que la France est la première destination des étudiants marocains qui partent pour poursuivre leurs études à l’étranger, mais ils ignoraient les raisons historiques de ce phénomène. L’exercice était très instructif et les a poussé à remettre certaines idées en question, surtout celles liées aux sujets de l’arabisation et de la place de la langue française au Maroc.
Voici que qu’a écrit Saad Driouich et Fatima Ezzahra Ellalaki suite à la séance :
Saad :
Aujourd’hui, nous avons discuté des écoles au Maroc avant 1912, durant le protectorat et après 1956. On a parlé aussi de la politique d’arabisation. J’étais marqué par un point : les gens qui maîtrisent la langue française sont les plus prestigieux et ont une grande valeur dans la société. C’est paradoxal avec le système d’arabisation.
Fatima Ezzahra :
En lisant l’article, je me suis rappelé le treizième chapitre du livre Héritages qui parle de Charles André Julien. Il a mentionné en 1961 que l’arabisation va diviser la société marocaine en deux : une catégorie privilégiée qui suit ses études dans des écoles françaises, et la masse qui s’inscrit dans les écoles marocaines.
