Les participants à MAHIR Center ont beaucoup travaillé sur leurs Challenges, qui sont des projets visant à susciter l’intérêt des jeunes marocains pour la culture et la connaissance. Les sept groupes de Challenge ont déjà réalisé un important travail de terrain pour comprendre les besoins de la jeunesses et définir une approche pertinente pour toucher cette cible. Ils en sont à une phase où ils doivent aller à la rencontre d’autres jeunes pour produire avec eux du contenu et commencer à tester concrètement leurs concepts.
C’est dans cette optique que les différents groupes de Challenge sont allés vendredi dernier à Agadir ou à Youssoufia, pour une journée de partage avec les jeunes membres de Connect Institute, Dar Momkin et Act School.
Le partage est une compétence essentielle que les participants à MAHIR Center apprennent à développer tout au long de l’année. Savoir partager c’est être capable d’utiliser ses connaissances et ses compétences pour contribuer à l’apprentissage d’autres jeunes, et c’est aussi savoir être à l’écoute pour apprendre au contact de ces mêmes jeunes.
Dans cet état d’esprit de partage et d’interaction positive, le travail s’est organisé en petits groupes constitués de participants de MAHIR Center et de jeunes des autres centres. Après avoir fait connaissance, les différents groupes se sont lancés dans de riches échanges autour de sujets de fond qui intéressent la jeunesse : la place de la femme dans notre société, le rapport à la lecture, les freins au développement intellectuel des jeunes, le rapport à la famille, le rapport aux institutions publiques, les habitudes d’usage du web, la perception de l’avenir par les jeunes, les défis écologiques de notre temps… Certains groupes ont nourri leur débat en visionnant un court métrage, un extrait de film ou encore une courte représentation théâtrale, d’autres ont lu collectivement des extraits de livres.
Dans un second temps, les différents groupes se sont attelés à co-créer du contenu. Certains ont collecté des témoignages écrits pour alimenter leur projet de livre, d’autre ont filmé des interviews pour leur projet de documentaire ou encore organisé une réflexion de groupe autour d’une campagne de sensibilisation environnementale à déployer sur le campus de l’UM6P. Un autre groupe travaillant à la création d’un centre d’accompagnement des jeunes a exploré avec les jeunes du centre Act School leur retour d’expérience quant au programme auquel ils participent. Le groupe en charge de développer une web radio a enregistré une émission-débat autour de la relation entre les jeunes et les institutions publiques. Ceux ayant pour projet de créer une plateforme médiatique dédiée aux jeunes ont organisé un atelier de production de vidéos destinées à alimenter leur site web. Et un dernier groupe, portant un projet visant à intéresser la jeunesse à l’histoire, a fait travailler les jeunes à la création de supports de vulgarisation de certains faits historiques marquants.
Ces journées de partage illustrent bien les synergies positives existantes entre les différents centre de l’écosystème Connect, où les jeunes apprennent notamment par l’interaction avec d’autres jeunes de différents horizons animés par la même envie de se développer et de créer un changement positif dans notre société.
