Le 3 mars dernier, des jeunes de DAR MOMKIN et de MAHIR Center ont présenté le projet La Coupole au Wali d’Agadir. Une réunion qui restera marquée dans la mémoire de la Wilaya, avec spectacle chorégraphique, pièce de théâtre et distribution de gâteaux fait maison par les jeunes. On se serait cru… à la Coupole.
Voici le récit d’Anaelle Enders, 19 ans :
Quand on a commencé les préparations pour le 3 mars, je ne savais pas que je serais dans la présentation. C’était un petit rôle, mais j’ai beaucoup aimé participer dans le travail de danse et dans la recherche de projets similaires de la Coupole, et aussi dans la préparation des biscuits.
Je suis arrivée début février, quand beaucoup de travail était déjà fini. Les participants ont écrit une pièce de théâtre, une histoire d’artistes, d’écrivains et de philosophes qui ont habité autour de la Méditerranée. C’était un grand parcours de connaissance pour moi. Quand je regarde la pièce, j’apprends un peu de l’histoire de ces écrivains célèbres. Je n’ai jamais connu des gens comme Léon l’Africain ou Oum Kalthoum dans mon école.
Il y avait tellement de petites choses à faire pour cette présentation du 3 mars. Je me souviens quand on a dû mémoriser comment on peut décrire ce qu’est la Coupole, en français et anglais pour moi, et en darija pour les autres. On a aussi commencé l´Instagram de la Coupole. Les petites choses sont nécessaires pour la préparation de chacun pour qu’on puisse travailler comme une équipe.
La danse était amusante, et aussi un challenge. C’était la première fois que je dansais sur scène. J’étais nerveuse. Mais grâce à Fiona et Fouad, je pense qu’on a eu tout ce dont on avait besoin pour accomplir la mission. Les deux étaient énergiques et motivés, de très bons enseignants. Les répétitions étaient longues mais intéressantes. Ils nous donnaient l’énergie, la motivation, et la passion. Nous étions motivés pour continuer et nous améliorer.
Après quelque temps… Le jour du 3 mars est finalement arrivé. J’étais vraiment heureuse d’être avec les autres participants. Tout le monde a eu le sens de soutien et de l’encouragement. Je sais que notre présentation n’était pas parfaite. On a fait des fautes, et il y a des choses qu’on peut améliorer et changer pour être plus fluide.
Mais je suis fière de nous et de tout ce qu’on a fait, grâce aux enseignants qui nous ont orienté, comme Mme. Amal, Fiona, Fouad, et bien sûr toujours grâce à Marya et M Taha. Je me sens comme si j’avais trouvé une grande famille au Connect Institute. C’est une belle chose de travailler ensemble.
Et c’est juste le début. Le 3 mars, je crois, est une première étape pour préparer le projet de la Coupole. On a besoin de travailler plus et d’avoir plus de préparation afin d’être prêts pour l’ouverture de la Coupole. Pour le moment, la prochaine étape est Benguérir. J’ai hâte d’aller à Benguérir et de présenter encore la danse, la pièce, les biscuits, et aussi de voir l’exposition là-bas.
