Pour l’exercice hebdomadaire de cette semaine, les participants MAHIR ont été invités à exprimer leurs réflexions sur l’article : Pépinières d’entreprises: le fiasco du programme épinglé par la Cour des comptes.
Découvrez ce qu’a écrit, Imane Hamid, 22 ans :
Depuis 1994, dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes, plusieurs programmes ont été lancés parmi lesquels Moukawalati, les programmes mis en place par Maroc PME et l’AMDIE, et dernièrement Forsa, ainsi qu’une série de réformes. Malheureusement, l’impact de tous ces efforts est mitigé et le Maroc a du mal à passer d’une société de salariat à une société d’entrepreneuriat.
En lisant l’article “Pépinières d’entreprises : le fiasco du programme épinglé par la Cour des comptes” de la journaliste Safae Hadri, publié le 07-03-2023 sur “Le360”, j’ai constaté que l’entrepreneuriat n’est pas seulement une solution pour lutter contre le chômage.
La dynamique entrepreneuriale n’a pas uniquement un impact sur la création de la valeur économique, c’est aussi un outil de la réalisation et de l’affirmation de soi. Cependant, les Marocains ont culturellement une certaine aversion au risque. C’est pourquoi il est difficile de faire émerger des entrepreneurs avec une telle mentalité.
Entreprendre consiste en le passage des idées aux actes. Il suppose créativité, l’innovation et la prise de risques, ainsi que la capacité à programmer et à gérer des projets en vue d’atteindre des objectifs. Le système éducatif actuel prépare-t-il les jeunes à cela ?
Malheureusement, la réponse est non. Si seulement la réponse était affirmative, je n’aurais pas vécu la crainte et la frustration après avoir décroché mon diplôme. Toutefois, aujourd’hui, après 8 mois passés à MAHIR, je peux me permettre de dire que je suis dotée d’un certain nombre de qualités comme l’autonomie, la prise de risque, la responsabilité. Tout cela me permettra de contribuer activement au développement du Maroc, que cela soit à travers l’entrepreneuriat ou le salariat.
