Cette école japonaise qui fait penser à Connect Institute

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Pour la séance débat de cette semaine, les participants ont visionné et discuté du documentaire envoyé par l’ami et ancien collaborateur de M. Taha Balafrej; Olivier Urbain. Taha et Olivier se sont rencontrés dans le domaine des changements climatiques durant une conférence à Hawaï et ont collaboré (avec d’autres chercheurs) pour publier un livre sur le sujet. Olivier, qui est maintenant professeur et directeur à l’institut de recherche musicale Min-On, met ses compétences au service de la paix entre les peuples par le biais de la musique.

Le documentaire raconte l’expérience faite de C&S, une école qui aide les élèves à se transformer à travers la musique. Olivier a lancé l’initiative Don’t Stop The Music, un travail de collaboration entre l’école C&S et un institut irlandais. La collaboration a donné naissance à une chanson et à un vidéoclip.

En regardant ce documentaire, nos jeunes ont pu noter plusieurs similitudes entre l’expérience de C&S et Connect Institute malgré les différences entre le contexte japonais et marocain. Ils sont également sortis avec des idées de projets qu’ils souhaitent développer au sein de l’institut.

Voici ce qu’a écrit Youssef Elmhajri, 20 ans :

La séance a été autour d’un documentaire réalisé par l’Institut de recherche Min-On Music, séance animée par Marya Joudani, en présence des participants de DAR MOMKIN.
Le documentaire parle d’une école de musique qui s’appelle C&S school. Cette dernière a été constituée par un japonais qui s’appelle Naoyuki Mouri, pour les jeunes japonaises. Naoyuki était un musicien professionnel, mais il n’a pas continué sa carrière. Car il pense que si la personne souhaite être un grand musicien, il doit commencer l’apprentissage dès le lycée. C’est pour cela qu’il a créé le premier lycée musical qui garantit un certificat. Ce lycée se compose de quatre départements, département vocal, band, danse, et département créativité. Tout cela pour que les étudiants puissent composer, écrire, et enregistrer des musiques.

Au début de la création de cette école, Naoyuki avait pour objectif de former des étudiants, pour devenir des professionnels. Car le marché du travail japonais demande beaucoup de musiciens. Par contre, il a découvert que la plupart des étudiants qui viennent s’inscrire à l’école ont des problèmes avec leur environnement. Ils ont été isolés de leur entourage et refusés par leurs amis. Mais, le lycée a été pour eux la solution à tous les problèmes. À travers la musique, ces jeunes ont pu dépasser leur situation difficile. Grâce à leur passion pour la musique, ils se trouvent dans un environnement qui les comprend. Ils discutent entre eux d’une manière profondément sans jugement. Ils peuvent transmettre leurs souffrances, tristesse, messages, joies et leurs sentiments à travers la musique. Tout cela les a aidés à devenir de nouveaux individus.

Grâce à tous les challenges que ces jeunes ont vécus dans leur formation, ils sont devenus des personnes qui font face aux problèmes de la vie. Ils ont instauré de nouvelles relations, et renouvelé leurs relations avec leurs familles. Ils sont devenus la meilleure version d’eux-mêmes. Cela a impressionné le directeur Olivier Urbain de l’Institut de recherche Min-On Music. Après avoir visité C&S school, et avoir vu leur excellent travail, il a décidé de faire une collaboration avec eux, en réalisant une chanson titrée Far Away.

Le documentaire a été proposé par Oliver à Taha pour qu’il soit vu par les participants de nos centres. Je pense que la raison pour laquelle Olivier nous a envoyé ce documentaire, c’est parce qu’il voit que nos centres aussi travaillent avec la même philosophie que C&S school, ou peuvent être mieux que celle-ci.

En regardant le documentaire, je me suis senti impliqué. Car, je me vois dans les visages de ses étudiants. C’est le même environnement qu’on a aussi dans nos centres. Sauf que nous on ne se focalise pas seulement sur la musique. On fait plusieurs activités. Le secret n’est pas la musique. Peu importe ce qu’on fait, le plus important, c’est de garder les mêmes principes. Les principes des réseaux Connect Institute. Nous sommes une communauté en mouvement. Nous sommes libres, nous nous exprimons entre nous sans jugement. Nous partageons ce qu’on sait avec les autres. Nous nous aidons entre nous pour le même objectif. Le noble objectif, c’est que le jeune marocain doit vivre une vie meilleure que celle-ci.

Merci Taha, merci Naoyuki, merci à tous ceux qui essayent d’aider les jeunes pour s’épanouir.

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