Cette semaine nous avons regardé et discuté le documentaire “Tinghir – Jérusalem : Les échos du mallah”.
Les jeunes l’ont trouvé très émouvant. Ils sont touchés par la nostalgie que les juifs d’origine marocaine ont pour leur pays natal.
C’était aussi une découverte pour certains participants qui croyaient que les juifs marocains habitaient uniquement les villes d’Essaouira et Fès. Ils ont appris davantage sur l’histoire du Maroc.
Voici des textes rédigés par nos participantes après la discussion :
“Depuis que j’ai vu le documentaire il m’a été révélé que les recherches menés par Kamal Hachkar étaient contraires à ce que certains critiquaient, et qu’il y avait de l’amour et de l’affection entre les familles berbères musulmans et les juifs à Tinghir.
Pour moi, j’avais une mauvaise vision des juifs, mais à travers ce documentaire, j’ai vu que les juifs sont des gens ordinaires et de bon cœur. De même, ils ont également subi de nombreuses insultes et critiques de la part de certains musulmans.” – Fatimaezzahra Ofir
“La chose qui m’a attiré c’est comment ces gens ont gardé la langue berbère et arabe, aussi ils n’ont pas oublié Tinghir et la vie avec leurs voisins, ils ont admiré la vie en paix qu’ils sont vécu au Maroc.
Il y a aussi la danse d’Ahidous qu’ils dansaient ensemble dans leur pays natal et même s’ils ont émigré ils ont continué à chanter les chansons berbères.
Je suis touchée par les chansons et leur paroles, elles incarnent l’amour de ces gens au pays et la vie en paix. Je me suis rappelée que ma mère m’a plusieurs fois parlé des juifs à Ouazzane, sa ville natale et la vie ensemble avec eux.” – Douaa Larif
“Les marocaines musulmans et les juifs vivaient au Maroc une vie simple sans combat ni guerre entre eux. C’est l’inverse, ils travaillaient les uns avec les autres, chantaient et riaient.
Pour moi, avant le documentaire je n’avais aucun idée sur les juifs marocains et aussi j’e détestais Israël et les gens qui se trouve dans ce pays, mais après ce documentaire toutes mes idées et mon opinion ont changé. Maintenant j’ai l’envie de chercher encore et mieux sur ce sujet” – Douha Eddaris
