Cette semaine nous avons regardé et discuté “Les Ulysses du 21ème siècle” la réalisatrice Lidia PERALTA GARCIA. Ce documentaire nous offre un regard sur les migrations marocaines à travers le cinéma.
Les participants pensent que les films nous rapprochent plus de la réalité et nous montrent mieux les souffrances des émigrés marocains. Ceux que nous connaissons dans notre entourage nous laissent limités dans notre perception de l’immigration. Grâce aux films nous découvrons d’autres vécus. “Les Ulysses du 21ème siècle” a fait découvrir aux jeunes d’autres étapes migratoires du Maroc et des marocains dont ils ignoraient l’existence.
Voici ce qu’ont rédigé Douaa, Souad et Douha après la discussion :
“Le documentaire parle de l’immigration du point de vue des réalisateurs. Ils montrent cette expérience personnelle ou dont ils ont entendu par un ami. Mais chacun d’eux parle dans son film d’une période ou d’une cause qui pousse les gens à immigrer, que cela soit pour participer à la guerre, le travail ou pour chercher une vie meilleur. Il y a d’autres immigrations que je ne connaissais pas, l’immigration des espagnols au Maroc, les subsahariens qui immigrent en Afrique du Nord et les juifs qui partent du Maroc. Le documentaire parle aussi du retour au pays à cause de la maladie d’un membre de la famille, ou pour faire un projet. Il nous a montré l’importance du cinéma aux sujets dans nos pays.” – Douaa Larif
“Nous avons parlé du documentaire qui traite le commencement du sujet de l’immigration dans le cinéma marocain, mais avec des différentes formes, considérant que ce terme est très vaste. L’histoire des films d’immigration commence dans les années 80, du village vers les villes, puis du royaume à l’étranger, ou l’inverse… et petit à petit ce sujet est devenu plus développé, et ce n’était pas limité seulement aux marocains, mais aussi l’exile des juifs et les souffrances des émigrés subsahariens. Ce film nous a montré les histoires qui sont assez dure pour les immigrants.
Pour moi j’ai bien profité de ce documentaire de plusieurs façons. il m a permis de connaître de nombreux cinéastes qui sont les piliers du cinéma marocain et d’acquérir un vocabulaire cinématique, des dates très intéressantes dans le cinéma marocain. Le film contient plein d’extraits très touchants, mais moi je me suis toujours concentré sur les monologues de l’acteur Malek Akhmiss, surtout le dernier devant le miroire.” – Souad Gangaffou
“L’émigration c’est un phénomène qui se propage depuis longtemps depuis l’indépendance du Maroc et aussi avant. Le cinéma marocain entre 1984 et 2000 a traité ce sujet pour augmenter la conscience du peuple. Dans ce documentaire nous avons vu les causes et même aussi les conséquences de ce phénomène et parmi eux le travail, la belle vie. La majorité pense qu’en Europe il y a le travail partout et en général il y a aussi l’argent. Ils émigrent pour gagner de l’argent et reviennent au Maroc. Ils voient l’Europe comme un paradis. L’aveugle s’il traverse le détroit il récupère la vision. Les marocaines ont perdu l’espoir dans leur pays. Ils voient que le Maroc ne donne rien à son peuple c’est pour cela que la seule solution c’est l’émigration. Ils risquent leur vie pour avoir une autre ou une belle vie s’ils restent en vie.” – Douha Eddaris
