Le 9 décembre 2023, les participants des centres MAHIR à Benguerir et à Rabat se sont rendus du campus de l’UM6P à Benguerir, vers la région d’Al Haouz dans le cadre de l’initiative UM6P Rebuild.
Nos jeunes ont eu l’opportunité de visiter plusieurs écoles situées dans les villages sinistrés et ont également pu échanger avec des élèves ainsi que des enseignants sur le déroulement des cours durant cette période critique.
Au cours de cette visite, nos participants ont découvert les solutions mises en place par UM6P Rebuild pour permettre aux enfants de ces villages de poursuivre leur scolarité de manière normale. Il s’agit des classes modulaires installées par l’UM6P et la Fondation OCP en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports. Ces classes ont été mises en place pour remplacer celles détruites ou endommagées par le séisme, assurant ainsi la continuité de l’éducation des enfants de la région.
Voici quelques témoignages des participants :
Asmae Alami Kasri 29 ans – MAHIR Benguerir :
“Ce que je retiens surtout, c’est un sentiment d’urgence. Il est crucial d’agir vite pour reconstruire, pour aider ces enfants à retrouver leur stabilité, à se sentir en sécurité à nouveau. La nécessité d’une intervention psychologique et éducative est évidente, mais aussi la construction d’écoles sûres, adaptées aux risques sismiques, pour éviter de revivre de telles tragédies.”
Amine Kaoutar, 21 ans – MAHIR Benguerir :
“Five hundred schools have been destroyed, with most of them located in the Al-Haouz region. It’s hard not to lose hope when considering the challenges these people are facing. Their lives are bound to be incredibly tough, and it’s uncertain how they will be able to make something positive out of their situation. Despite these uncertainties, I hold onto the hope that they will find a way.”
Mahmoud Boubii, 26 ans – MAHIR Rabat :
“Sur place, je ne peux m’empêcher de remarquer les fissures sur les murs, la peur dans les yeux des enfants, leur soif de participer à des jeux pour oublier ce qu’ils ont vécu. J’ai trouvé ces enfants extrêmement forts, résilients. Les témoignages que nous avons entendus, en dehors du cadre de la caméra, étaient authentiques, sans discours préparé, décrivant réellement ce qui s’était passé, mêlant peur et traumatisme psychologique. Al Haouz n’est pas encore reconstruit, et ce qui m’inquiète, c’est que les gens semblent trouver du confort dans leur situation actuelle.”
