Ta3birat : écriture créative à MAHIR Center

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Lundi 1er mars, les participants MAHIR Center ont suivi leur premier cours d’Écriture créative. Une après-midi sous la direction de Hanane Essaydi, professeur en littératures et cinémas francophones à l’Université Cadi Ayyad à Marrakech. 

Le but du cours est de s’initier à différentes techniques d’écriture, et tester des formats originaux pour laisser libre cours à sa créativité.

Les participants se sont essayés à écrire une lettre de gratitude, une lettre à sa propre voix critique, ou encore à une lettre à “toi, jeune moi” (à soi plus jeune). Ils ont partagé leurs écrits devant leurs camarades. Mais l’exercice qui les a le plus surpris est “le cadavre exquis”.

Meryam Aithammou, 23 ans
Le cadavre exquis est un jeu graphique et d’écriture inventé par les surréalistes vers 1925. Un jeu de papier plié qui consiste à composer de manière collective une phrase ou un dessin, sans qu’aucune personne ne puisse tenir compte des éléments écrits ou dessinés par l’autre. Le nom du jeu revient à la première phrase obtenue en jouant à ce jeu : « Le cadavre exquis boira le vin nouveau ».

En jouant le cadavre exquis, on a eu comme résultat les phrases suivantes :

  • A Benguérir, un samedi, un bonhomme bossu qui ne redémarre plus mange la neige verte en chantant.
  • A l’aéroport, le soir, la pénombre grandissante, qui chatouille aime des réverbères éphémères en montant.
  • A Chouhada, une nuit une princesse invisible qui lance du feu mange une machine à pression en ronflant.

Soulaimane Bouamar, 24 ans
Mme Hanane Essaydi nous a réuni pour plusieurs activités créatives d’écriture en groupe ; et ce, en commençant par l’exercice du cadavre exquis que je ne connaissais que de nom. Un exercice surréaliste que j’ai trouvé très divertissant pour moi qui suis amateur du courant surréaliste dans la littérature et dans les films.

En s’exprimant par écrit sur plusieurs questions personnelles, la séance a pris une tournure encore plus conviviale. Ceci  prouve bien que plus on laisse notre plume nous guider, plus on est expressifs.

A l’instar de cette thèse défendue par les créateurs du cadavre exquis, Mme Hanane a réveillé l’artiste qui sommeille en chacun de nous.

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