Réfléxion de Soulaimane sur le documentaire de Alain Resnais “Toute la mémoire du monde​”

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Cette semaine, les participants de MAHIR Center ont débatu autour du documentaire de Alain Resnais “Toute la mémoire du monde​”. À travers leurs écrits, ils partagent avec nous  leurs réflexions sur le sujet.

Voici le texte de Soulaimane Bouamar, 24 ans – Participant à MAHIR Center :

‘‘TOUTE LA MEMOIRE DU MONDE’’ est un documentaire réalisé sous commande par Alain Resnais en 1956. Le même réalisateur qui réalisera, 3 ans plus tard, un film que j’avais particulièrement aimé ‘‘HIROSHIMA MON AMOUR’’ mais je n’ai su qui l’avait réalisé qu’après avoir fait des recherches sur le documentaire qui est, à mon avis, de la même qualité que le film.

Outre le contenu du documentaire vers lequel je reviendrai d’ici peu, ce qui m’a particulièrement marqué dans ce documentaire, c’est la mise en scène et la cinématographie qui est intrinsèquement liée au contenu. Un contenu assez représentatif de la grandeur d’un projet colossal, qui est la préservation du patrimoine humain dans sa totalité.

Avant le visionnage et le débat sur le documentaire, je me serais contenté de dire qu’il est question uniquement de livres. Mais ça, c’était avant ! Le documentaire a changé ma vision des choses, et ce, en m’introduisant à la vraie mission d’une bibliothèque nationale qui est de consolider, dans un souci de préservation, le patrimoine culturel et intellectuel sous toutes ses formes. Le but étant de donner à la production intellectuelle une pérennité éternelle. Cette tache est de 3 ordres :

La collecte : qui est possible grâce au dépôt légal.

La préservation des supports : l’entretien et le soin des matériaux.

Et la classification/le tri : c’est une nomenclature qui se fait dans un cadre de classement ; on a pu voir sur le documentaire les différents départements de la Bibliothèque nationale de France.

Sans me limiter au domaine de l’archivage, puisqu’il est ici question de bibliothèques, je reconnais que grâce aux avancements technologiques, la plupart des taches précédemment citées sont devenues plus rapides à effectuer. On peut notamment citer l’exemple de la restauration, qui a connu des avancées incroyables.

J’ai la conviction que ce savoir ne peut être que bénéfique pour l’actuelle génération. D’où la nécessité de garder et de préserver le riche héritage Marocain qu’on léguera à notre descendance, tout comme ce que nous ont légué nos prédécesseurs en matière de savoir.

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