RÉDACTION – “Je ne serais pas arrivée là si…” : Virginie Despentes (Texte de Younes)

Total
0
Shares

Dans les derniers épisodes d’Héritages, Taha Balafrej présente Virginie Despentes comme une auteure qui compte. Les jeunes de MAHIR Center en ont appris plus sur elle dans le podcast de France Culture “Je ne serais pas arrivée là si…” : Virginie Despentes.

Voici le texte rédigé par Younes Akherzi, 26 ans :

Une écrivaine, romancière et réalisatrice française, Virginie Despentes, a été invitée pour un entretien avec la journaliste et autrice Annick Cojean dans l’émission diffusée sur France Culture, intitulée : “Je ne serai pas arrivée là si…”

Dans cet épisode de 13 min, Virginie Despentes raconte son expérience avec l’alcool, qui a commencé à l’âge de 15 ans. Ainsi que les malheurs et les bouleversements qu’elle a vécu dans sa vie.

En pensant à ce que l’écrivaine a exprimé, je me demande, comment une personne peut réussir sa vie malgré tous les obstacles et angoisses qu’elle a subis? D’où trouve-t-elle la force et l’énergie pour affronter tous ces supplices ?

Virginie Despentes a toujours essayé d’expérimenter sans cesse des nouvelles choses, du côté personnel et professionnel, elle s’est toujours posée des questions, ainsi que mené des actions, pour changer les choses et pour avancer, comme l’écriture et la réalisation.
On trouve d’ailleurs souvent dans ses romans et films : le viol, la féminité, la quête d’existence. Elle transforme son vécu troublant en un travail artistique tangible, et qui aide d’autres personnes à comprendre, à s’interroger sur des choses auxquelles elles n’ont peut-être pas les outils pour comprendre.

À travers cela, je comprends qu’il y a des personnes qui cherchent avec ardeur à trouver un sens et un goût à leur vie, et d’autres qui n’arrivent pas, et qui abandonnent.

En ayant cette idée, il y a une personne à laquelle je pense avec tristesse, c’est un membre de ma famille, qui fait partie de ceux qui abandonnent très vite. Et pourtant, il a réussi sa vie au début, dans sa vingtaine, et même trentaine, mais à cause de l’addiction à l’alcool, il a tout perdu, il s’est perdu lui-même. Il n’a pas su arrêter. Maintenant, il dort dans la rue, très sale, maigre, il mendie. Alors qu’autrefois, il était un homme d’affaires respectueux.
Je pense qu’il est en train de se suicider, parce que, clairement, il ne trouve plus du goût à sa vie.

Je peux citer plusieurs personnes que l’alcool a détruit, mais il y en a qui savent retrouver un nouveau souffle pour leur vie.

Et je pense que la lecture, l’écriture et l’art peuvent être des moyens qui sauvent des vies, parce qu’ils aident à comprendre, à revoir les choses et à retrouver d’autres repères et rayons d’espoir. Et la preuve aujourd’hui, c’est Virginie Despentes.

Retrouvez toutes les actualités de Connect Institute

Recevez notre news lettre chaque mardi !

RECOMMANDÉS POUR VOUS