Les participants MAHIR Center visitent des sites archéologiques

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Le vendredi 4 et samedi 5 novembre 2022, les participants MAHIR Center ont visité le palais El Badi, le palais de la Bahia, El qoubba almoravides, Sidi Bou Othman et Aghmat.

En guise de guide, ils ont été accompagnés par Abdallah Fili, historien, enseignant et archéologue marocain.

La visite a été entamée par le palais El Badi. La beauté de ce lieu frappe dès l’entrée. Les orangers embellissent les espaces déjà ornés à la marocaine. 

Ce palais a été édifié par le sultan saadien al-Mansour Ad-Dahbi, pour célébrer sa mémorable victoire dans la bataille des Trois Rois, sur les portugais. Ce monument a ensuite été  appauvri dès le 17ème siècle, quand le sultan alaouite Moulay Ismail, a pris ce qu’il y a de précieux dans ce palais, pour construire la ville de Meknès. 

Après le palais El Badi, il fallait s’orienter vers le palais de la Bahia. Un chef-d’œuvre de l’architecture marocaine du 19éme siècle. Constitué de Riads, de jardins et de fontaines, l’architecture de cet édifice, redevenu musée, est attribué à l’architecte marocain, grand conseiller du sultan marocain Hassan 1er, Mohammed El Mekki (1857-1926).

Cette première sortie a été couronnée par la visite de la qoubba almoravide. Dernière trace en date de ladite dynastie. Elle a été érigée au début du 12ème siècle, notamment en 1117, par Ali Ben Youssef, fils de Youssef Ibn Tachfin, premier sultan des almoravides.

Le lendemain, à quelques kilomètres de Benguerir, le groupe s’est rendu à la Commune rurale de Sidi  Bou Othman. Méconnue jusqu’ici. Le site archéologique abrite des citernes hydrauliques qui remontent à l’époque almohade, notamment, sous le règne d’Abu Yusuf Yaqub al-Mansur (1160-1199). Ces citernes sont aujourd’hui négligées. Pourtant, elles témoignent d’une époque glorieuse de l’histoire du Maroc.

La dernière destination était Aghmat. Cette capitale médiévale qui s’élève au cœur du Haut Atlas, parsemée de montagnes et de vallées verdoyantes.

A rappeler que cette ville a été déterrée et restaurée sous l’égide de M. Fili. Ce dernier s’est arrêté longuement devant ces vestiges précieux, pour en raconter ses histoires aux participants.

Ces visites ont permis aux participants de mieux se rendre compte de l’importance de connaître, non seulement l’histoire du Maroc, mais aussi celle du monde qui les entoure.

En effet, les  visites effectuées, ont alimenté la curiosité des participants sur des épisodes d’un Maroc médiéval, de personnages qui ont marqué l’histoire, mais aussi à revoir leurs liens avec leur patrimoine national, en vue de le valoriser, car une civilisation sans passé, risque d’être éliminée de l’histoire de l’humanité.

Par Karim El Haddady, participant MAHIR

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