La thématique de la séance du samedi a été inspirée par le Feed avec Neta Elkayam.
En effet, lors de cet évènement, les participants de la coupole ont pour leur plupart eu leur
premier contact avec une représentante (et pas des moindres) d’une composante pourtant
majeure de l’histoire de notre pays et de notre patrimoine.
L’idée de visionner « Tinghir Jérusalem, les échos du Mellah » s’est donc imposée comme
une évidente continuité de cet échange.
Après le visionnage, le réalisateur a eu la générosité de faire une visio improvisée avec les
participants pour leur parler de son film, et répondre à leurs questions. Ainsi, c’est en marchant dans les rues de Tinghir, que Kamal Hachkar, nous a raconté l’histoire de son film qui est aussi l’histoire de sa vie, de sa famille et celle de son pays.
Cela fait beaucoup d’histoires certes, mais l’histoire plurielle est importante, comme l’a
rappelé Kamal, elle est selon lui le seul rempart contre les dérives nationalistes. Il a
également rappelé l’importance de la culture dans le combat contre les manipulations et
les extrémismes de tous genres.
Après cet échange, les échos du Mellah ont fait écho en chacun des participants, tantôt à
travers cette histoire nostalgique racontée par un aïeul sur ses voisins juifs, tantôt par le
souvenir de cet épicier qu’on a côtoyé des années durant et dont on n’a appris la judaïté
qu’après sa disparition… Dans la mémoire de chacun, vécue ou transmise, il y a eu une
résonance.
À la fin de la séance une question importante s’est (im)posée. Une fois que ces témoins de la cohabitation paisible dont certains ont eu la chance d’entendre les récits auront disparu, qui se chargera de la transmission ? A méditer.
