Dans un entretien donné au quaotidien Asharq Al-Awsat, Seif al-Islam Kaddafi s’est adressé aux arabes en ces termes: “En Israël, lorsque des erreurs sont commises ou qu’une défaite se produit, les responsables sont démis de leurs fonctions et des élections sont organisées”.
” Les gouvernements restent (au pouvoir), les têtes, les dirigeants (restent) en dépit des défaites, des guerres et des échecs”, a-t-il poursuivi. “Les Arabes ne progresseront pas tant que la bonne personne n’aura pas été mise au bon endroit et si, en cas d’échec, il ou elle n’est pas remplacé(e)”, a ajouté le fils du dirigeant libyen, qui préside la puissante Fondation Kaddafi et qui n’a aucune fonction officielle.
Ces remarques viennent au lendemain de l’élection de Kaddafi-père à la tête de l’Union Africaine et de son auto-désignation en “roi des rois traditionnels d’Afrique”.