Journées “Arrivée” à MAHIR (Impressions de Mariam)

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Cette semaine, les participants à MAHIR Center se sont réunis à Benguerir, sur le campus UM6P, pour les Journées Arrivée. Ils ont rédigé leur ressenti au sujet de leur vécu de cette semaine d’intégration qui marque le début de leur parcours.

Voici le texte de Mariam Oukadour, 19 ans – Participante à MAHIR Center :

J’ai pris mes tickets, rangé mes affaires, salué ma famille et je suis allée à la gare. Ma famille était soucieuse, et de temps à autre elle me téléphonait : où es-tu ? tu as trouvé quelqu’un pour t’accompagner ?

Comment la convaincre que ce voyage m’a appris comment agir seule et comment me débrouiller dans une ville que je n’ai jamais visitée auparavant ? Comment l’assurer que ce voyage est le début de mon émancipation, d’une expérience qui me permettra de combler mes lacunes ?

Dès le début, on a commencé le travail, le sérieux et l’engagement. J’ai dû me présenter devant des jeunes motivés, doués et plus âgés que moi. J’avoue que mon cœur battait la chamade, que j’avais peur. Est-ce que je serai apte à répondre aux questions, ou mon français modeste va me mettre dans une situation critique comme de coutume ? 

Ensuite, l’équipe Mahir nous a présenté le programme, les matières, les challenges, et les fondements du centre sur lesquels on a passé une heure de discussion, il y en a neuf, mes yeux sont restés fixés sur trois : excellence, exemplarité, communauté. Trois mots nécessitant beaucoup d’effort, ont fait rôder maintes questions dans mon esprit : Pourrai-je fournir cet effort ? Serai-je à la hauteur du programme Mahir ? Ce qui m’a encore fait peur, c’est la première réalisation qu’on a dû faire, et dans un très bref délai, une vidéo. J’ai travaillé avec un groupe de quatre personnes qui étaient motivées, qui essayaient de chercher, suggérer et filmer avec tant d’énergie et de vivacité, alors que j’étais une spectatrice qui ne participait que par un petit sourire, sans pouvoir donner ni idée, ni avis.

Non, je ne serai pas à la hauteur, c’est évident !

Après deux heures de travail, une lueur d’espoir jaillissait, et enfin, j’ai commencé à participer et à m’entendre avec le groupe, ce qui m’a rassuré et consolé. Malgré la fatigue, la faim et la pluie, on a achevé notre vidéo, à trois heures du matin. Nous étions fiers, j’étais fière, je l’ai vue, et revue maintes fois, sans être ennuyée. 

C’est comme cela que ça se passe, on essaie, on échoue, on réessaie, et on réussit. On ne baisse pas les bras, jusqu’au bout !

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