Lors d’une séance de culture générale, les jeunes de ACT School El Jadida ont découvert les 3 premiers chapitres du livre Héritages de Taha Balafrej.
En groupes de 4 à 5 personnes, ils ont passé la matinée à lire et à expliquer ensemble
chaque paragraphe. Ensuite ils se sont répartis un paragraphe chacun afin d’approfondir les recherches sur les références évoquées.
Pour la séance de l’après-midi, ils devaient faire une présentation de groupe, en 10 min, en
répondant aux questions suivantes :
1- Qu’avez-vous compris?
2- Quelle(s) référence(s) vous a (ont) le plus marqué et pourquoi?
3- Quelles conclusions en tirer pour soi et pour son pays?
La discussion qui a suivi a duré une bonne heure traitant de sujets différents tels que : la place de la lecture et de la culture dans la société marocaine, l’histoire des juifs marocains, le problème linguistique au Maroc …
Voici ce qu’ont écrit Hakim et Aïcha après la séance :
Hakim : “Aujourd’hui nous avons lu et présenté un chapitre du livre “Héritages” de Taha Balafrej. D’après ma lecture du deuxième chapitre avec mon groupe, j’ai compris que Taha parle de l’importance de la lecture et de la culture, et comment ce besoin de lire et écrire est stimulé par des causes et objectifs nobles, en relation avec le développement de la société. Taha aborde également le sujet des auteurs oppressé au Maroc, soit emprisonné ou exilé, et leur attachement à leur pays pour créer un changement. C’est également le cas de Taha Balafrej qui a créé Connect Institute, un concept similaire, à son temps passé à l’union nationale des étudiants du Maroc.
Parmi les références qui m’ont marqué dans ce chapitre, le père de Taha a lu et copié à la main, un livre intitulé : ‘ في سبيل التاج ‘, de Mustapha Al Manfalouti. Cette relation entre le père de l’auteur et ce livre m’a vraiment marqué, comment une personne peut donner une aussi grande valeur à un livre. Cela me poussera à chercher et lire des livres de El Manfalouti.
Pour conclure, ce chapitre nous montre l’importance d’un écosystème comme Connect Institute , pour que les jeunes trouvent leur raison pour vivre, pour lutter, pour lire et écrire, et l’impact sera mesuré non sur les individus, mais sur l’ensemble de la société.”
Aïcha : “Le paragraphe qui m’a le plus marqué c’est le paragraphe qui pose la question suivante : Mais pourquoi je raconte tout cela ? Je pense que le narrateur a envie de donner mais pas donner des choses matérielles. Il aime transmettre la connaissance et la curiosité intellectuelle à ceux qui n’ont pas la chance de les posséder à cause de la faillite de l’éducation, de la situation sociale personnelle ou du contexte politique de manière générale. Finalement j’ai conclu qu’il est important de lire beaucoup de livres pour donner un sens à sa vie. Je conseille à tous les marocains de lire dans différentes langues pour améliorer leur niveau intellectuel.”
