Curiosité

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Je suis abonné à la newsletter du TLS (The Times Literary Supplement).
Chaque semaine je reçois un e-mail avec le sommaire de ce prestigieux magazine.
Je parcours les articles mentionnés et je clique sur ceux qui présentent un intérêt pour moi.
Ce dimanche, j’ai ouvert l’édition du 5 mars 2020, dont le sommaire commence par la question : « How to write well ? »

Parfois, lorsqu’un article semble répondre à un de mes nombreux besoins, je l’imprime pour pouvoir le lire confortablement sur papier.
C’est ce que j’ai fait avec cet article écrit par Irina Dumitrescu.
L’article fort intéressant traite de cinq livres tous consacrés à l’écriture, un sujet que j’ai à coeur d’explorer afin d’enrichir nos expériences visant à améliorer et créer l’envie d’écrire chez nos jeunes.

Parmi ces cinq livres, il y en un qui attire particulièrement ma curiosité. Celui de John Warner intitulé Why They Can’t Write: Killing the five-paragraph essay and other necessities.

Voici ce qu’en dit l’auteure de l’article :

« This book contains almost no advice on how to write. A long-time college instructor,

 Warner hints at his argument in his subtitle: his is a polemical take on American standardized testing practices, socioeconomic conditions, and institutions of learning that destroy any love or motivation young people might have for expressing themselves in writing. Against the perennial assumption that today’s students are too lazy and precious to work hard, Warner holds firm: “Students are not entitled or coddled. They are defeated”. The symbol of the US’s misguided approach to education is the argumentative structure drilled into each teenager as a shortcut for thinking and reflection.

What is to blame for students’ bad writing? According to Warner, the entire context in which it is taught. He rails against school systems that privilege shallow “achievement” over curiosity and learning, a culture of “surveillance and compliance” (including apps that track students’ behaviour and report it to parents in real time), an obsession with standardized testing that is fundamentally inimical to thoughtful reading and writing, and a love of faddish psychological theories and worthless digital learning projects. »

Je reprends à mon compte ces propos en en mesurant la gravité dans le cas de nos jeunes…

Je poursuis la lecture de l’article et en conclusion, l’auteure évoque Quintilien, éducateur et grand maître de la rhétorique de l’époque romaine. Né en Espagne en l’an 35 et mort à Rome en 96, Quintilien est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le plus célèbre Institution Oratoire. En recourant à Wikipédia, je découvre que « lorsque l’empereur romain Vespasien accède au pouvoir en l’an 69, il décide de promouvoir un enseignement public. Son choix se porte naturellement sur Quintilien, qui devient donc le premier professeur officiellement rémunéré par l’administration romaine. Son école de rhétorique va devenir l’une des plus courues de la capitale, rassemblant les fils de bonnes familles. »

Pour en savoir encore plus, je vais sur le site de la Bibliothèque Nationale de France et je retrouve les différents volumes de Quintilien. Je clique sur l’un d’entre eux et je commence à lire.

Les larmes aux yeux, de joie et de tristesse, je tombe sur cet extrait.

 

 

 

 

 

En effet la joie d’avoir découvert cette source de savoir et de sagesse est mêlée de tristesse.

Triste de voir qu’encore de nos jours, 2000 ans après les conseils prodigués par ce personnage de notre histoire commune, nous en sommes encore à argumenter et à plaider en faveur de disciplines aussi évidentes que sont la lecture, le débat et l’écriture…

Triste mais motivé …

PAR TAHA BALAFREJ
Fondateur de Connect Institute

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