Lors de la séance TA3BIRAT du mercredi 22 décembre 2021, la consigne a été : “faire un portrait d’une jeunesse marocaine”, au titre de cet exercice, les participants sont amenés à écrire un texte sur un sujet qui les passionne, inspiré de leur vécu, ou des expériences autour d’eux.
M. Amine Safa a pris le temps d’échanger avec les participants un par un, pour les pousser à mieux explorer les choix de sujets qui se présentent à eux.
L’exercice de l’écriture étant laborieux en langue étrangère, le défi pour les participants est d’abord de préserver toute leur capacités créatives, avant de pouvoir rédiger des textes reflétant leurs idées.
Les choix de sujets fut comme suit :
- Fatima : Passionnément !
- Mariam : Qui suis-je ?
- Farid : Ces Africains qui chantent Amazigh
- Yassine : Une enfance à Tata
- Imane : Comment mes parents se sont mariés ?
- Mouhcine : 10 Km
- Majda : Jamais sans mon chat
- Soumia : Acte manqué
- Riham : Le gourou en moi
- Sophia : Si
- Abdellah : Un âge pas si ingrat !
- Zakia : trombinoscope des participants MAHIR Rabat.
- Safae : Une lettre à ma grand-mère.
Voici le ce qu’a rédigé Mariam sur la séance :
Écrire. Assembler des lettres, des mots, pour former des phrases. Des phrases qui nous permettent de narrer, raconter une histoire, transmettre un message, échanger…
Depuis mon enfance je cherchais refuge dans une forme d’expression artistique. En grandissant, je suis passée du dessin à la peinture, jusqu’à la période d’adolescence où j’ai commencé à lire. Je n’ai jamais perdu la notion du temps. Mais, le jour où j’ai finalement décidé d’ouvrir un roman et de le découvrir, je me suis laissé porter par ce dernier au point que je n’ai pas senti les heures passer. En goûtant à la magie des mots, roman après l’autre, j’ai initié l’expression écrite. J’écris, je m’exprime comme bien me semble. J’écris et si les mots existants ne me suffisent pas, j’invente les sens !
L’écriture m’est devenue vitale. Du coup, l’une des matières qui m’a encouragée et motivée à postuler à MAHIR Center, est l’écriture créative. Dans notre écosystème, l’écriture est inévitablement un pilier principal à côté de la lecture. Ensemble, ils constituent le fondement du programme, et le socle d’un bon développement de l’humain et du pays. On ne peut pas écrire si on ne lit pas, et on ne peut pas lire si on n’écrit pas. En raison de cette complémentarité, ces deux éléments sont prioritaires et servent de base à toutes nos activités.
Au début, j’étais curieuse. Je voulais savoir qui prendra en charge cette mission, qui va nous guider et partagera avec nous sa propre expérience. La première fois que nous avons eu ce cours c’était en octobre, pendant les semaines de connexion. Là, nous, participants de Benguerir et de Rabat, avons rencontré Amine Safa.
Une âme débordante de vitalité et de jeunesse. J’étais ravie de faire sa connaissance. Je n’ai jamais connu une personne aussi enthousiaste. Il parle de l’écriture comme s’il décrivait un tableau. Il met en place le plan comme s’il préparait une toile. De même, il assemble des mots pour former des phrases comme un peintre mélange les couleurs primaires pour obtenir d’autres. L’écriture est une forme d’art. Ses ustensiles sont : une page blanche, de l’encre, des idées et un écrivain. Cependant, ce qui est écrit n’a de sens que lorsqu’il est lu. Par conséquent, l’écriture implique une interaction entre l’auteur et le lecteur.
Les séances avec Amine se sont révélées extrêmement fructueuses. J’ai beaucoup appris, notamment comment décider de l’angle et l’approche idéaux pour un sujet. Aussi, comment démonter et déconstruire le thème abordé pour arriver à un sujet précis. Amine, sans être imposant, nous aide à organiser nos idées. De plus, il nous guide tout au long du processus afin que nous puissions atteindre nos objectifs. Je peux dire qu’il nous assiste à enfanter des écrits, en toute fluidité.
