“2021, source d’optimisme”, par Mamoun Ghallab

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2022 est là. La fin de l’année 2021 laisse-t-elle encore de la place à l’optimisme ?

La tentation de répondre par la négative est forte, mais je n’y cède pourtant pas. Vous comprendrez pourquoi… 

Le dernier mois de l’année 2021 a été marqué par le renforcement des mesures anti-COVID qui laissent entrevoir un avenir proche encore très flou, et la publication des résultats du rapport PNEA qui nous rappelle qu’en 2019 déjà (avant la crise COVID), 90% de la jeunesse marocaine était laissée pour compte par un système éducatif qui ne lui a pas transmis les connaissances fondamentales nécessaires. Et ce dernier rapport ne fait que confirmer les résultats d’autres publications antérieures qui démontrent un manque majeur chez les jeunes leur capacité à lire, à comprendre ce qui est lu et à utiliser ces connaissances pour développer une réflexion autonome.    

Etant jeune papa d’un petit garçon de 3 mois, je pourrais avoir toutes les raisons de céder au pessimisme en me disant « Mon fils, nous t’avons donné naissance dans un monde bien incertain… ».    

Je n’ai pas la solution à la crise COVID (mise à part quelques comportements utiles adoptés au quotidien), mais je ne m’en préoccupe pas outre-mesure car cette crise mondiale me dépasse. Mieux vaut observer et s’adapter au fur et à mesure, que de céder à l’angoisse par anticipation du pire.

En revanche, face à la crise que vit la jeunesse marocaine, je me sens beaucoup moins désarmé. Je suis comme un alpiniste qui, face à une imposante montagne aux flancs escarpés, a confiance en sa capacité à en atteindre le sommet car il fait partie d’une cordée optimiste, engagée et prête à fournir les efforts nécessaires pour ouvrir une nouvelle voie.

Pessimiste, je ne le suis donc pas pour un sou. Quand je regarde dans le rétroviseur et que je passe en revue toute la dynamique de l’écosystème Connect Institute et MAHIR Network en 2021, ces douze derniers mois m’apparaissent comme une année des plus constructives en dépit d’un contexte sanitaire peu favorable.  

2021 est une année que je placerais sous le signe de la créativité et de la collaboration, de l’amour de la connaissance, et du renforcement de notre communauté. Eléments essentiels à l’épanouissement des jeunes. Sans pouvoir citer exhaustivement tout ce qui s’est passé de beau en 2021, voici un aperçu des moments qui ont été les plus marquants pour moi.  

Créativité et collaboration

Au chapitre de la créativité et de la collaboration, je cite en premier lieu la seconde édition de NABNI, l’évènement phare annuel de notre écosystème. NABNI #2 est une exposition entièrement élaborée par les jeunes de nos centres, qui a été inaugurée à l’UM6P à Benguerir le 15 février 2021, sous le thème « Lire et Ecrire ». 115 jeunes de notre écosystème ont œuvré pendant 2 mois à la préparation de cette exposition de 600 m2 à travers laquelle ils ont présenté de façon créative l’histoire de la naissance de l’écriture et du livre, des éléments sur le rapport des jeunes marocains à la lecture et à l’écriture, et les projets portés par MAHIR et nos autres centres pour explorer des pistes de solutions pour reconstruire de nouveaux liens entre les jeunes, le livre et la culture de façon plus générale. Comptant un arbre géant survolé par 600 origamis, un livre géant qui parle, un parchemin, du papyrus et des tablettes pictographiques recréés selon les techniques ancestrales, un modèle simplifié de l’imprimerie de Gutenberg, d’innombrables vidéos et créations graphiques… NABNI #2 a été visitée pendant plus de 3 mois par plus d’une vingtaine de délégations officielles, des centaines d’étudiants de l’UM6P et une dizaine de groupes de lycéens et collégiens.

Le catalogue de l’exposition est accessible ici et je vous invite également à visionner la vidéo BGHIT sur le rapport des jeunes à la lecture.

Le printemps 2021 a aussi été marqué par l’organisation de plusieurs résidences créatives.

Amal Ayouch a encadré un groupe de participants de MAHIR Center pour mettre en scène une adaptation de la pièce de théâtre « La Vie de Galilée » de Bertolt Brecht, qui raconte la lutte de Galilée que la connaissance triomphe de l’obscurantisme régnant à son époque. Vous pouvez visionner cette pièce ici.

Trois résidences musicales ont également été organisées, en préparation de la fête de la musique. Deux résidences, à Benguerir et Youssoufia, ont été encadrées par le jazzman, trompettiste et compositeur Hamza Bennani Smires (écoutez ici les créations de M Sound et UM6P Orchestra), et une troisième résidence a eu lieu à Agadir. Cette dernière, appelée « YADN » (qui signifie « l’autre » en amazigh) a été un incroyable moment de fusion musicale. Elle a réuni un maître gnawi d’Agadir, un maître ahwach de Tata, un bluesman marocain juif, un guitariste congolais et une vingtaine de jeunes participants du projet La Coupole et lauréats de Connect Institute.

Le fruit de ces résidences musicales a été présenté le 21 juin 2021 à Agadir, à l’occasion de la fête de la musique. Ce jour, en présence du Wali d’Agadir, une centaine de personnes ont assisté à deux heures de spectacle en plein air dans l’agora de Connect Institute. Les musiciens, jeunes et confirmés, nous ont régalés d’un mélange de musique gnawia, ahwach, rock et blues touareg. Ce moment musical a aussi été accompagné d’une exposition d’œuvres artistiques créées par les jeunes de nos différents centres, encadrés Khalid Assallami, notre artiste en chef. Une pièce de théâtre a également été jouée à cette occasion, adaptation en darija de « the protest » de Václav Havel et le public a pu déguster des biscuits et autres mets savoureux préparés par les jeunes du projet La Coupole. Une courte vidéo permet de revivre en image et en musique les meilleurs moments de la fête de la musique.

Cette fête de la musique était le premier événement hors-les-murs de La Coupole, à Agadir.

Le projet La Coupole a aussi occupé une place importante dans la vie de notre écosystème cette année. Ce projet vise à créer un espace culturel et culinaire animé par des jeunes issus des centres de Connect Institute, et ouvert sur la ville d’Agadir. La Coupole verra le jour au printemps 2022 dans l’ancien marché de gros de la ville, qui est actuellement en cours de rénovation. Ce projet est pensé autour du concept LAFT – Learning, Art, Food and Tech : des jeunes animent un espace culturel et culinaire en même temps qu’ils développent leur culture générale et leur esprit critique, leurs compétences créatives et communicationnelles et leur capacité à collaborer. Ils se chargent de l’animation culturelle (théâtre, cercles de lecture et débats, musique…) et de préparer et servir aux visiteurs des mets de qualité.   

Plusieurs rencontres avec les autorités de la ville et de la région Sous-Massa ont eu lieu en préparation de La Coupole. L’une de ces rencontres a été particulièrement marquante. Le 3 mars 2021, les jeunes du projet La Coupole ont présenté à la Wilaya leur vision du futur centre culturel, en faisant démonstration de leurs capacités créatives. Ils ont joué une pièce de théâtre intitulée « Liqah », écrite par Connect Institute et mise en scène par Amal Ayouch, où Ibn Rochd, Zyriab, Fatima Mernissi, Leïla Baalbaki et bien d’autres illustres intellectuels dialoguent pour trouver une solution aux maux de notre jeunesse. Les jeunes, filles et garçons, ont aussi dansé tous ensemble, au rythme d’une chorégraphie créée avec l’encadrement du danseur et chorégraphe Fouad Boussouf (actuellement directeur du centre chorégraphique du Havre). Ce grand artiste a passé 5 jours avec nos jeunes pour préparer leur performance.  

Le concept LAFT a inspiré la création d’un espace culturel à Youssoufia, dans l’ancienne église Sainte Barbe rénovée. Cet espace culturel a accueilli cette année deux éditions de l’évènement culturel B’LFAN (بالفن) où les jeunes d’ACT School Youssoufia ont exposé une quarantaine de créations de qualité (peintures et sculptures essentiellement) retraçant l’évolution des principaux courants artistiques depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. Cette exposition est le fruit de plusieurs mois de travail de recherche et de création, encadré par l’inimitable Khalid Assallami. Plus de deux cents personnes ont assisté à ces deux éditions, et l’exposition s’est aussi exportée sur le campus de l’UM6P au mois d’octobre pour s’ouvrir à un nouveau public. B’LFAN a aussi compté, à chaque édition, un volet culinaire permettant aux visiteurs de déguster quelques créations gastronomiques de nos jeunes. Des mets simples, goûtus et de qualité.

L’espace LAFT à Youssoufia a aussi accueilli cette année 11 éditions des « Samedis culturels » qui attirent chaque semaine, depuis le mois d’octobre, quelques dizaines de visiteurs de tous âges et professions pour une journée de partage autour de la culture : théâtre, débat, lecture, musique… le tout préparé et animé par les jeunes d’ACT School Youssoufia. Des participants MAHIR ont aussi contribué à cette dynamique en aidant à encadrer les jeunes de Youssoufia dans la préparation de certaines performances artistiques, et quelques dizaines de jeunes d’El Jadida et Khouribga ont aussi fait le déplacement pour assister au dernier samedi culturel de l’année 2021.  

Amour de la connaissance

Tout ce que j’ai cité jusqu’à présent pourrait constituer une preuve suffisante de notre attachement au savoir et des efforts déployés pour faire naître chez les jeunes un véritable amour de la connaissance, mais je ne peux m’arrêter là dans ma rétrospective car 2021 a été riche de nombreuses autres initiatives marquantes.

La transmission de la connaissance à travers les âges a été possible grâce à l’écriture et aux livres. C’est pour cela, vous l’aurez compris que NABNI #2 (déjà cité plus haut) avait pour thématique « Lire et écrire ».  En juin 2021, MAHIR Center a également organisé le premier festival du livre à l’UM6P. Durant trois jours, une centaine d’étudiants ont pris part à diverses activités autour de la lecture. Parmi les activités au programme de ce festival se trouvait un QRAYATHON, ou autrement dit un marathon de lecture. Le concept de QRAYATHON est né à Connect Institute et a été ensuite organisé à plusieurs reprises dans nos différents centres. En 2021, cinq QRAYATHON ont ainsi été organisés. Ces défis de lecture durent entre 24h et 36h pendant lesquelles des jeunes tentent de lire un maximum de livres et de partager leurs lectures avec leurs camarades. C’est généralement une épreuve difficile mais très formatrice pour les jeunes qui y prennent part.   

Nous avons aussi célébré le livre à travers la publication de « Héritages », écrit par Taha Balafrej, le fondateur de Connect Institute et directeur de MAHIR Center, et publié par Connect Isdarat. Le lancement du livre a eu lieu durant l’événement NAQRAE dédié à la lecture, le jeudi 4 novembre à Agadir, puis 11 rencontres ont été organisées, dans 7 villes différentes, pour présenter l’ouvrage et donner envie aux jeunes de le lire. Plus de 200 exemplaires du livre ont été vendus à un prix modique (30 dhs) à des jeunes.

Ce livre a été préfacé par l’illustre écrivain marocain Abdelfattah Kilito, qui nous a fait l’honneur de donner une conférence FEED au profit des participants de MAHIR et les étudiants de l’UM6P. Lors de cette rencontre, M. Kilito a parlé de l’histoire de la littérature marocaine, des langues de notre littérature et de l’amour du livre et de la connaissance : « La lecture au départ est une histoire d’amour, et dès qu’on commence à aimer, on continue d’aimer. Tout est dans la rencontre. En amour c’est la bonne personne, et concernant la lecture c’est le bon livre. »

Au chapitre des conférences FEED organisées en 2021, je pourrais citer aussi Omar Balafrej, Aida Alami, Farida Belyazid et Neta Elkayam. Je ne présenterai pas dans le détail chacune de ces rencontres, mais elles ont toutes été de grands moments d’échange.

Pour développer l’amour de la connaissance chez nos participants, nous insistons aussi beaucoup sur l’importance de l’écrit. A titre d’exemple, la troisième promotion de MAHIR Center a produit plus de 1700 écrits en trois mois (écrits hebdomadaires sur des extraits littéraires ou autres supports de réflexion et rapports quotidiens).

L’amour de la connaissance passe aussi par la découverte de terrain. C’est pourquoi, le 6 juillet 2021 à l’occasion de la rencontre ROOTS #2, nous avons organisé un voyage pour visiter le site archéologique de Igiliz. L’objectif était de permettre à des jeunes de découvrir un site historique dont la trace fut longtemps perdue, mais dont la valeur historique est très importante. Igiliz a été le point de départ d’un mouvement qui allait aboutir à la fondation de l’Empire almohade, le plus puissant empire qu’a connu l’Occident musulman durant l’époque médiévale. Ce type de visites poussent les jeunes à être curieux de connaître l’histoire de leur pays et ils y trouveront sûrement des éléments qui les poussent à aimer ce pays. On ne peut aimer réellement que ce que l’on connaît bien.

La connaissance de l’histoire plus récente est aussi importante, et nous avons, à ce sujet, mis l’accent sur la découverte du combat d’un homme en faveur de l’éducation au Maroc : Abou Bakr El Kadiri. Le combat de ce grand homme à l’époque du protectorat français à fait l’objet d’un documentaire récemment paru, intitulé « Qissat Ennahda » (ou « L’Histoire d’Ennahda : Pour Une École Nationale Marocaine »). Le 24 novembre 2021, nous avons eu le plaisir de recevoir les auteurs de ce documentaire, Othmane Balafrej et Oualid Ayoub, ainsi que deux fils de Abou Bakr El Kadiri (Khalid et Ennacer El Kadiri) qui sont venus nous présenter le film et animer un riche débat avec une quarantaine de jeunes sur le campus UM6P de Rabat.

Communauté 

Avant que vous ne vous essouffliez à la lecture de cette rétrospective, qui je vous l’assure reste seulement un aperçu des moments forts de l’année 2021, j’aimerais dire un mot aussi sur l’esprit de communauté que nous avons nourri durant les douze mois passés.  

Tout d’abord, le réseau Connect Institute a grandi cette année, notamment par l’élargissement du MAHIR Network rattaché à l’UM6P : en octobre 2021, 3 nouveaux centres ont ouvert leurs portes. MAHIR Center, qui existe déjà à Benguerir depuis 2019, a ouvert un nouveau centre sur le campus UM6P de Rabat. Deux nouveaux centres ACT School ont aussi démarré leurs activités : ACT School Youssoufia et ACT School Khouribga. Avec cela, notre réseau compte désormais 7 centres, dans 6 villes au Maroc : Agadir, Youssoufia, Benguerir, Rabat, Khouribga et El Jadida. Près de 200 jeunes sont actuellement participants dans ces centres, et ils viennent s’ajouter à une communauté de près de 700 lauréats.

Durant toute l’année, les échanges entre les jeunes des différents centres ont été intenses. Ils ont collaboré autour de la création de tous les évènements culturels déjà cités dans cet article, et ils ont organisé des ateliers où les uns partagent avec les autres certaines compétences utiles (ateliers de lecture, d’écriture, de photographie et vidéo, de design, d’arts manuels, de théâtre…). En plus des participants actuels, de nombreux lauréats continuent de venir animer des séances au sein de nos différents centres.

L’esprit de communauté est aussi nourri au sein de l’écosystème OCP et UM6P dans lequel s’inscrit le MAHIR Network. Nos centres se sont ouverts cette année à près d’une quarantaine de cadres de cet écosystème. Certains d’entre eux viennent animer régulièrement des séances au profit des participants. D’autres ont eu l’occasion de prendre part à des séminaires exécutifs lancés cette année : les séminaires du programme DREDA (Des Racines et Des Ailes). Ce programme vise à offrir aux cadres d’entreprise une opportunité de se reconnecter avec la culture et avec la réalité de la jeunesse au Maroc. Cela passe par des rencontres avec de grands hommes de culture comme Driss Khrouz ou encore Pr. Abdelmajid Kaddouri, par des activités artistiques autour de la musique ou des arts manuels, par des activités de storytelling, des moments d’échanges avec les jeunes et des visites de terrain dans nos centres ou sur des sites culturels.

La communauté des étudiants UM6P a aussi été invitée à participer à de nombreuses rencontres culturelles, et à un évènement majeur en mai 2021 : le Deliberative Polling. MAHIR Center a initié un partenariat avec le Center for Deliberative Democracy de l’Université de Stanford en Californie. L’objectif du partenariat est d’appliquer pour la première fois au Maroc une méthode de sondage délibératif créée par le Pr James S. Fishkin, et déjà testée dans plusieurs pays à travers le monde. A l’UM6P, il a été choisi d’organiser ce sondage autour de la place de la culture générale dans les cursus, du rapport des étudiants aux langues et de leur rapport aux initiatives d’engagement citoyen. L’événement organisé fin mai a été le résultat de 6 mois de préparation par les participants MAHIR. Pour cette journée de sondage, 247 étudiants UM6P ont pris part à cette expérience et une vingtaine de lauréats de Connect Institute et MAHIR ont aussi été mobilisés pour contribuer à l’organisation. Le rapport de ce sondage est disponible ici.

La notion de communauté a aussi été incarnée par des rencontres organisées sur le campus de l’UM6P à Benguerir et qui ont permis de réunir des Marocains de différents horizons. A ce titre, Neta Elkayam, chanteuse et compositrice Israélienne d’origine marocaine, a été invitée à donner un concert en plein air à l’UM6P le 11 novembre 2021. Elle chante en darija et revisite dans ses chansons de grands classiques du répertoire musical marocain. Ce concert a réuni près de 150 étudiants UM6P et participants de nos différents centres, dans le respect des règles sanitaires nécessaires. Neta Elkayam et son mari ont aussi donné le lendemain une émouvante conférence FEED où elle a partagé son expérience personnelle et des récits de sa famille illustrant les liens qui les unissent à notre pays et notre culture marocaine.  

Dans ce même esprit, le 15 novembre 2021 à Benguerir, nous avons reçu Sami Shalom Chetrit, directeur de l’école d’arts audiovisuels du SAPIR College. Cette visite a été l’occasion d’un échange autour de l’expérience de Sami Chetrit dans le domaine du documentaire, et autour de sa vie. MAHIR Center et le SAPIR College vont démarrer en ce début janvier 2022 un projet de création de films documentaires qui seront créés conjointement par les jeunes des deux institutions.  

Notre esprit de communauté s’incarne également dans la naissance récente de deux beaux projets portés par des lauréats de Connect Institute : la garderie YOMKIN à Aourir, portée par Hajar Ait Cheikh, et l’école de musique YOMKIN, portée par Mohamed Choukairi à Agadir. Ces projets ont une importance symbolique majeure car ils illustrent la façon dont nos jeunes sont capables de mettre en application leurs acquis et de partager à travers de nouveaux types d’activités les valeurs fondamentales portées par notre réseau. Le nom YOMKIN, donné communément à ces projets, sert à identifier dans tous les domaines ceux qui portent l’esprit de Connect Institute. Ainsi, Hajar et Mohamed bénéficient de l’appui de nombreux jeunes lauréats et participants, qui animent par exemple des activités hebdomadaires au profit des enfants de la garderie. De plus, ces projets inspirent de jeunes dans d’autres villes pour se lancer et partager à leur tour ce qu’ils ont appris, tout en créant leurs propres projets.

Avec une année 2021 pleine d’autant de belles réalisations, j’espère que vous comprendrez que je persiste à être optimiste en ce début d’année. Les changements positifs prennent du temps à se réaliser à grande échelle, mais ils commencent le plus souvent par de petites initiatives qui grandissent et rendent peu à peu nos utopies réalistes. Connect Institute et le MAHIR Network sont à mon avis des utopies réalistes grandissantes et porteuses d’espoir.

Tout ceci a un impact bien réel sur les 200 jeunes participants à nos programmes. Les jeunes s’occupent, apprennent, créent, découvrent, se regroupent, s’émancipent, partagent… tout cela leur permettant pas à pas de s’épanouir.

Et pour bien commencer 2022, nous entamons l’année en travaillant sur la 3ème édition de NABNI, sur la thématique de l’amour. Oui. L’amour, tout simplement.

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