​L’atelier de théâtre continue avec Fatym Layachi

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Poèmes, dessins, tableaux, musique, la créativité déborde durant les séances de théâtre animées par Fatym Layachi. Depuis deux semaines, un groupe de 14 participants issus des différents centres de Connect Institute bénéficient d’ateliers de théâtre à distance. Ainsi, les jeunes confinés dans plusieurs régions du Maroc, apprennent à se connaître autour d’un projet artistique commun. Au fil des séances, ils se découvrent à travers les travaux créatifs des uns et des autres, non seulement en les produisant mais aussi en répondant à ceux de leurs camarades via la forme artistique de leur choix. 

La première activité était de choisir un poème et le partager avec le groupe. Fatym a ensuite dégagé le thème principal de chaque poème afin que les participants puissent s’exprimer sur ce sujet par écrits, dans le format qui leur convient le mieux. Ce premier jet a permis aux jeunes de lancer le débat autour de thématique tel que l’espoir, l’amour, la liberté, et même… le stoïcisme !

Chaque participant a répondu par un écrit, un poème, une chanson, un dessin ou un tableau à un ou plusieurs de ses camarades. L’occasion de se donner encore une fois un feedback sur les différentes réalisations. Pour la prochaine séance, les participants devront répondre de nouveau à une autre personne, dans un format qu’ils n’ont jusque-là pas encore essayé. L’objectif : concevoir en groupe un projet artistique, en profitant du cheminement pour se découvrir, s’ouvrir à l’autre et surtout sortir de sa zone de confort. 

Ci-dessous quelques textes rédigés dans le cadre de l’atelier : 

Texte de Iman 

The 21st century’s Rapunzel

“IMAN”.
That’s how I am being called wherever I go, and that’s exactly how I’ll forever be called
throughout history.
I didn’t choose it,
Instead, it did choose me.
Does it really define me ? NO! But, Rapunzel does so.
Blond tall hair, blue eyes, a fair complexion,
Nothing in common but destiny; the confinement.
And what are our lives ?
Nothing but short stories with the same woes that had once existed decades and centuries
ago in a different corner of the same land.
Those exact ones that, the universe’s eternity, had cruelly banished to the well-known
unknown : death.
And I ask myself where would I have been without my humble tower ?

Without it, I would not have a chance to meet our messenger and send you my yearning,
passion and love to the other corner of the world.
What once united us were woes and sorrow alike lines and books.
Thus our souls entangled,
Thus your words jilted my chapters,
Thus you deserted me in the deserted land,
It was an agony that I’ve undergone,
Yet I’m still confining you and your memories deep within my heart,
Yet tonight, I’m still looking for you among the letters and behind the lines.

Texte de Oumaima

Espoir
L’espoir, une illusion qui nous permet de rester vivant,
Ce souhait non réalisé qui nous ramène vers la beauté de la vie,
Cet amour non rencontré,
Ce projet non accompli
Ce voyage tant attendu,
Ce résultat non désiré,
Ce nouveau née qui vient au monde,
l’espoir, c’est le combat contre le désespoir,
Tant qu’il y a le désespoir, il y a de l’espoir,
Ce passionné, conscient de son désespoir, concrétise son espoir par ses actions.
Dans cette perspective, la vie continue.

Réponse de Kamal au texte de Hanane

 Freedom

Freedom is to separate yourself from others, to not be jailed with the oppressed
thoughts. I think the most people that prevent our freedom are our parents, not all
parents and not mixing freedom with fear, because all parents want what is best for their
children and want to protect them. But some parents, mostly uneducated ones, don’t let
their kids face the world, to express themselves, to do what they want to do in life.
In this case, I don’t to be that guy but people should go out and search for their
independence.

“Family is not who you were born with, a family is who you die for”
-Unknown

Réponse de Youssef au texte de Kamal

Le temps

Ça me fait peur…
Ça me fait peur…
Le temps, l’âge, également notre vie
Touts passe trop vite
Ça me fait peur…
Qu’on je pense que j’ai 19 ans
De beaux souvenirs que j’ai vécu dans le passé
Mais,
Ça me rend heureux…
Quand je pense que je vais vivre d’autres 19 ans
D’autres 19 ans, avec son propre goût
D’autres 19 ans qui vont être mon avenir
Qui vont être un jours eux même des souvenirs

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